La rétro: Atlantide, l’empire perdu

Hello there tout le monde!

Alors, pour celles et ceux qui me suivent sur Twitter, vous savez depuis lundi soir que j’ai enfin fait l’acquisition de l’un des Disney qui manquaient le plus à ma collection, j’ai nommé Atlantide, aka l’un de mes préférés.

Mais pourquoi l’un de mes préférés? Qu’est-ce qu’il a d’exceptionnel ce long métrage qui date désormais d’une grosse dizaine d’années?

Deux mots: Jean et Réno.

Atlantide, ça parle de quoi?

Milo Thatch est le petit-fils d’un cartographe et explorateur qui, en son temps, recherchait l’inaccessible cité perdue d’Atlantide. Désespéré de voir un jour un musée financer son projet, Milo se retrouve du jour au lendemain embarqué dans l’expédition de ses rêves, entouré de personnages hauts en couleurs et qui cachent peut-être bien leur jeu. Surtout quand une mystérieuse source d’énergie est découverte dans la cité engloutie…

Ce qui m’a plu dès le départ, c’est l’ancrage du dessin animé dans la réelle mythologie. L’ouverture du film, d’ailleurs, sur une phrase de Platon, m’a fortement plu.

Car oui, les gens, les Grecs pensaient qu’Atlantide existait. Une cité qui était fortement avancée en technologie, qui avait acquis des techniques qu’on ne reverrait plus avant des centaines d’années (l’imprimerie, par exemple), et qui était trop proche des dieux. Comme Prométhée avant eux, les Atlantes se sont vus punir de n’avoir plus besoin de prier les dieux olympiens pour obtenir ce dont ils avaient besoin.

Poséidon les engloutit dans les profondeurs d’Océan (notre Atlantique).

Depuis, nombres expéditions ont tenté de découvrir la cité. Récemment, on a même découvert "l’Atlantide brésilienne". Mais de celle des légendes, jamais rien.

Bref, ici, Disney est très fort, parce qu’il appâte mon ptit coeur de héllénophile. J’ai étudié le grec ancien en secondaire, voyez-vous, et la mythologie grecque a peu de choses à me cacher encore. Surtout que Platoninet, je l’ai traduit, je sais de quoi il cause. ^^

(D’ailleurs, if you don’t mind me gloating, Platon, il prend un peu les Atlantes pour les Egyptiens, à prier le soleil et tout, mais ban)

Dans Atlantide, par contre, l’énergie qui maintient les Atlantes en vie depuis 8000 ans (oh, la romance entre deux êtres, l’un immortel et l’autre non, c’est si biau), c’est un peu magique, mystique et tout le taintouin. C’est là que le bât blesse un peu, mais bref, passons.

L’autre atout d’Atlantide, l’empire perdu, c’est sa gallerie de personnages.

Il y a Milo, d’abord, adorable rat de bibliothèque mignon tout plein aux grosses lunettes et au courage bien caché derrière une musculature fuyante, et qui est voicé en VO par Michael J. Fox (mon Marty préféré, souvenez-vous), ce qui en fait finalement un homme à marier. Gniark.

Kida, ensuite, princesse atlante curieuse comme pas deux, qui à 8000 ans a encore des réflexes de gamine, mais passons, un personnage assez badass et attachant lui aussi.

Il y a ensuite les mercenaires accompagnant Milo dans son aventure.

Rourke, le vilain commandant, qui n’envie rien à ses compères Clayton et Gaston (même genre de brute débile).

Helga, son bras droit, une fausse belle femme qu’on devine tout de suite militaire tant dans sa façon d’être que dans sa tête.

Cookie, le "cuisinier" qui considère que le repas des champions se constitue de "fayots, patates, whiskey et lard", le tout mixé en tambouille dégueu.

Mme Placard, l’opératrice de bord, greffée à sa clope, qui soit passe son temps au téléphone soit répète à tout bout de champ "On va tous crever".

Amadou Gentil, le gentil (ou aimable, selon) docteur, moitié noir français, moitié apache (si, j’vous jure), meilleur ami de Milo.

Audrey Ramirez, la mécanicienne espagnole qui joue des coudes et des poings.

Et les deux meilleurs pour la fin.

Gaëtan, dit "la Taupe", un géologue juste un peu obsédé par les objets qui creusent, qui aime dormir au fond d’un trou (ou d’un pot de fleur) et à qui on a eu la bonne idée de coller la voix de Patrick Timsit. Ah, ça, il est content, Gaëtan.

Et Vincenzo. Celui-là-même qui est doublé en français par Jean Réno, aka l’une des meilleures voix de cet Univers et des autres. Vincenzo, ses parents, ils tiennent une fleuristerie, voyez, et à côté, il y avait un traiteur chinois. Puis, "un jour, fuite de gaz. Boum, plus de traiteur chinois." Illumination. Vincenzo devient expert en explosifs. Et comptez sur lui pour vous construire un pont, en quoi? 10 secondes? 11, à tout péter?

Faudrait que je cesse avec les répliques cultes moi, en ce moment. Entre celle-là (le coup des 10 secondes), le magneau de Numérobis et le "pas d’palais" d’Amonbofis, mes parents commencent à saturer… ^^

Bref, les amis, vous aimez la mythologie, les Disney, les histoires d’amour pas trop cucul la praline, Atlantide is for you.

Mais sorry, Milo is mine.

Note: 8,5/10 (scénario: 8/10 – doublage: 10/10 (flawless) – BO: 7/10 – Disney: 9/10)

Ces Atlantes, elles sont toutes folles de moi! (pun totally intended)