Covert Affairs // Saison 4. Episode 1. Vamos.
J'avais bien aimé la saison 3 de Covert Affairs. Bien que les six derniers épisodes (qui ne faisaient pas partie du premier arc narratif) n'étaient pas aussi bon, les guests de
Richard Coyle et Sarah Clarke étaient de bonne qualité et donnaient envie d'en voir un peu plus. "Vamos" est un épisode de reprise qui oublie
complètement l'histoire d'Annie et de Simon, ce qui n'est pas plus mal et qui revient sur les deux cliffanghers importants de la saison précédente. D'un côté Auggie qui révélait ses sentiments à
Annie. Cela va permettre d'enfin libérer les deux personnages et d'avoir une relation sur une base propre et saine. J'aime bien la manière dont tout cela est écrit et fait. La série s'en sort de
façon intelligente et les personnages s'en trouve alors presque grandi. Ce qu'il y a de remarquable par ailleurs c'est le fait que finalement Auggie et Annie forment un duo qui est déjà ancré
dans les moeurs des téléspectateurs. Au fond on a déjà oublié Eyal et Simon, et l'on a envie de voir les deux tourtereaux passer d'agréables moments ensemble. C'est en tout cas mon ressenti et
celui que j'ai eu à l'issue de cet épisode.
Les deux personnages se retrouvent donc en Colombie et plus précisément à Medellin. Je n'ai pas suivi les plans de tournage de Covert Affairs de la saison 4 et je ne connais rien
à la Colombie mais je ne pense pas qu'ils soient aller sur place non plus. Ce n'est pas grave, le tout est plutôt joliment introduit et les décors assez dépaysants pour que l'on ne se croient pas
à Toronto (car bon, Toronto n'est pas non plus tous les lieux de la Terre). Cet épisode n'était pas parfait mais il parvient à mettre en avant la relation entre les deux personnages sans trop de
problème. Quelques éléments d'action viennent se greffer à l'histoire (Auggie touché par balle) afin de nous offrir des rebondissements efficaces. Rien n'est trop artificiel, notamment grâce à la
bonne volonté du casting comme Piper Perabo et Christopher Gorham que je trouve très bons dans leurs rôles respectifs. Je ne recherche pas une série parfaite de
toute façon. Ce n'est certainement pas mon but. Et je me retrouve ainsi avec quelque chose d'assez agréable à suivre. Pendant ce temps, nous revenons sur l'autre cliffangher, celui d'Henri
Wilcox.
Note : 5.5/10. En bref, un retour efficace et sympathique avec des enjeux intéressants pour la suite de la série.