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Jamaïque/USA/Froome : La Gay pride

Publié le 18 juillet 2013 par Levestiaire @levestiaire_net

Voici une question que se posent souvent les sportifs de haut-niveau : est-ce que ça vaut le coup de se mettre une poche d’urine dans l’anus ?

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C’est en général la première marche vers un grand destin qui permettra à Contador de ne pas douter de Froome puisqu’il y a des contrôles. Des contrôles, il y en a partout, tout le temps et dans la plupart des sports. En athlétisme par exemple ça fait 10 ans qu’Asafa Powell est contrôlé, 10 ans que tout le monde sait qu’il est impossible pour un être humain normal de courir régulièrement entre 9″70 et 9″80, et pourtant ça fait 10 ans qu’il le fait tranquilou sans qu’on le lui interdise. Il a eu la chance de se chier dessus lors de toutes les finales auxquelles il a participé comme ça le jour où on découvre qu’il a un nutritionniste malfaisant on s’en tape un peu, puisque la star c’est Bolt, il court tous les ans en 9″60. Mais lui c’est naturel, il a des aptitudes physiques exceptionnelles qui lui permettent de le refaire sans arrêt. Armstrong aussi les avait, il travaillait même plus dur que Bolt qui passe son temps à manger des nuggets. Mais cette année, jusqu’au mois d’août, Bolt est un peu en-dessous puisqu’il n’est que le sixième performeur mondial de la saison.

Gay et triste

Devant lui, il y a toujours Tyson Gay dont les aptitudes n’étaient finalement pas si naturelles, Nesta Carter dont les aptitudes n’étaient finalement pas si naturelles, Asafa Powell dont on connait désormais les aptitudes et Justin Gatlin dont les aptitudes n’ont jamais été très naturelles mais qui est revenu plus fort qu’à l’époque où il se chargeait. Comme quoi, le travail il n’y a que ça de vrai. Vicaut l’a bien compris, il est pour l’occasion juste derrière le maître mais largement devant Lemaitre. Christophe qui curieusement a tendance à régresser ces derniers temps, pas dans l’articulation de son langage mais dans les performances, comme Ladji Doucouré qui vient de déclarer curieusement qu’«il y a ceux qui courent et qui galèrent, qui montent et qui descendent, qui se font mal à l’entraînement et qui essaient de revenir. Et puis il y a ceux qui braquent des banques. C’est chiant à dire mais c’est comme dans le cyclisme. On sait comment ça se passe mais les gens aiment bien fermer les yeux et regarder le spectacle.»  On serait tenté d’ajouter que le spectacle finit parfois par une mort naturelle dans un hôtel à 20 ans au début d’une affaire puis par une indemnisation de la famille du sportif à la fin de l’affaire puisque la mort était si naturelle qu’on a trouvé des responsables.

Pour résumer de façon simpliste, on peut remarquer que le plus fort est souvent beaucoup plus fort car c’est vraiment le plus fort et du coup il est très difficile à prendre. Que lorsqu’un athlète explose du jour au lendemain on peut saluer la performance de son nutritionniste. Et qu’un athlète présent chaque année au rendez-vous, au top niveau, qui ne connaît jamais de creux, est sans doute un grand champion mais avant tout un gros tricheur. Qu’un mec qui se dope ne s’arrête jamais même après une suspension. Que les contrôles servent à quelque chose mais pas à beaucoup plus. Mais c’est vrai qu’on se ferait grave chier avec que des Vicaut. Ou pas.

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