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Premières impressions: Battlestar Galactica - Saison 4

Publié le 26 avril 2008 par Vincent Gache

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Battlestar Galactica...Que de bons souvenirs... A vrai dire Battlestar Galactica m'a conquis durant deux saisons et demi. C'était le bonne époque: une histoire consistante, épique, des guerres intergalactiques, de la politique, un dépaysement, une sensation d'oppression permanente, un brin de philosophie,... Une rare série de science fiction, space opéra, captivante et intéressante.
Puis vinrent les premiers nuages noirs, on remplaçait cela par des histoires futiles, sans fins, inutiles et parfois très faciles. On plombait la série avec des choix douteux comme celui des derniers Cylons. On assommait le téléspectateur avec un triangle amoureux digne d'une sitcom AB. On s'apercevait finalement que le bateau BSG naviguait à vue, sans savoir où il va.

Ce début de saison 4 m'a momentanément réconcilié avec la série. J'étais émerveillé devant les effets spéciaux de toutes bôôôtés. J'étais même plutôt satisfait par ce que je voyais et ce que l'on me racontais. Je n'avais même pas insulté Katee Sackoff au bout de 10 secondes à l'écran.
Après ces trois premiers épisodes que j'ai pu voir, je suis amer. Voilà qu'on nous montre que Starbuck, digne de SuperWoman en mode hystérique, peut à elle seule éliminer n'importe quel pékin de l'armée, au point de pouvoir se frayer un passage sans problèmes jusqu'à la Présidente. Voilà qu'on nous sort un cliffangher sans effets puisque sa résolution est évidente. Voilà qu'on nous ressort des histoires, pour moi, bien douteuses. Par exemple, celle de Calli. Je n'arrive toujours pas à justifier l'état dans lequel elle se trouve. On démarre l'épisode avec elle et, tiens donc, elle est en très grave dépression nerveuse. A moins que ma mémoire me joue des tours, je ne vois pas ce qui justifie cela. Ah si, on nous dit que son mari est partie en sucette depuis qu'il a appris ce qu'il a appris. Elle en est donc complètement déstabilisée au point d'avaler des cachetons les uns à la suite des autres et d'avoir sombré dans la dépression. Et puis pompon, alors qu'on découvre que les portes de sécurité dans le Battlestar Galactica ne servent à rien puisqu'il suffit d'emprunter le petit chemin secrêt en bas à droite caché derrière le mur, elle apprend la vérité sur son mari. Anéantie, elle tente alors de se suicider avec l'enfant qu'elle a eu avec lui. Je n'aurais pas imaginé une seconde ce personnage aussi faible, en tout cas pas au point où on nous le montre. Je la voyais au contraire, plutôt forte d'esprit et surtout pas suicidaire même au plus mal. Je la voyais plutôt se battre au lieu d'abandonner.
On veut éliminer le personnage, on veut s'en servir pour faire avancer l'histoire mais je trouve que la façon dont on n'y arrive est loin d'être irréfutable. Tout ne semble pas naturel.

A côté de cela, on a Starbuck qui est complètement timbrée et on reste la dessus depuis trois épisodes. Baltar est perdu dans une intrigue bien intrigante. Roslin, ex prof et résistante de la dictature de Baltar sur New Caprica, essaye pourtant elle aussi, d'imposer la sienne. On nous la montre autoritaire, certes, depuis le début et cela parce qu'elle ne veut pas reculer sur ses convictions pour sauver la race humaine. Mais de là à en faire une dictatrice avec le passé qu'elle a, permettez moi d'exprimer un doute. Lee est lui décrit bien naïf puisque quelques mots échangés suffisent à lui faire retourner sa veste en aussi peu de temps qu'il ne faut pour le dire. Cela ne l'empêche pas d'être clairvoyant sur les intentions de Roslin.
La bonne chose pour moi vient côté Cylon, c'est plutôt sympa et bien écrit. L'intrigue avance et on a une vraie perspective sur la suite des évènements.

Message à Ron Moore: je ne demande qu'une chose, termine cette série comme tu l'as commencé.


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