The White Queen // Saison 1. Episode 4. Four.
Après trois épisodes empêtrés dans une mixture pas très digeste, The White Queen se sort enfin les doigts pour nous délivrer un épisode plutôt correct. Enfin, correct est un bien
grand mot étant donné que malgré de beaux efforts, ce n'est pas non plus grandiose. Je me suis cependant résigné. Je n'attends plus du tout de The White Queen d'être une série
grandiose, mais simplement ce qu'elle est, une série sur les relations amoureuses de Queen Elizabeth à Margaret Beaufort en passant par Henry. Je trouve dommage que la série s'intéresse d'aussi
près à la place des femmes dans la société de cette époque. Dommage car finalement, il y a tellement de bonnes choses à faire ailleurs et la série ne semble pas en prendre compte pour le moment.
Malgré tout, quelques scènes viennent pimenter le récit, mettant en scène les femmes toujours dans des situations peu enviables (devant quitter leur toit, une va même se faire violée de façon
assez perverse mais la réalisation et les décors parviennent à en faire une scène artistique, …).
Par ailleurs, pendant les scènes de procès de cette semaine, j'ai eu l'impression que The White Queen voulait se transformer en une sorte de Law and Order du XVe
siècle. C'est assez cocasse mais les dialogues sont pour le coup bien plus inspirés qu'ailleurs. Je suis un grand adepte de séries judiciaires et même si ce n'est pas grandiose dans cette série,
c'est au moins quelque chose de plus intelligible que ce que l'on a l'habitude de voir, entourant les relations amoureuses de chacun. La niaiserie de The White Queen n'aide pas à
apprécier tout ce que l'on peut voir à l'écran. C'est dommage, surtout que l'on a des bons personnages comme Warwick qui à côté commence à prendre un peu plus d'ampleur. Ce qui est remarquable
car j'ai cru durant les deux premiers épisodes que Warwick n'allait jamais servir à grand chose dans cette série. Par ailleurs, je trouve presque assez drôle le fait que Margaret Beaufort pense
qu'elle est punie par Dieu.
Note : 4.5/10. En bref, on s'ennui moins, c'est déjà ça de pris.