Orange is the New Black // Saison 1. Episodes 4 et 5. Imaginary Enemies / The Chickening.
Bien que son sujet ne soit pas nécessairement très drôle (être en prison), la série tente de prendre la vie du bon pied et de nous offrir quelques belles tranches de vie. Durant ces deux épisodes
j'ai retrouvé ce que j'avais déjà beaucoup aimé dans les trois premiers épisodes. C'est une série qui mélange pas mal de choses mais le mélange est surtout très tendre, très mignon et aussi très
touchant. Ce n'est pas une série qui est là pour nous montrer des femmes se battre (il faut aller voir ailleurs pour ça), mais plutôt pour réfléchir sur ce qu'est être enfermé en prison, et
surtout la vie que l'on peut y avoir. Suivant le principe des trois premiers épisodes, ces deux nouveaux nous présentent également des personnages que l'on peut voir dans la prison. Après Piper
dans le premier épisode, Black dans le second et Diaz dans le troisième. Nous allons donc faire la connaissance avec Claudette dans "Imaginary Enemies", la compagnon de chambrée
de Piper. J'aime bien ce personnage, elle est à la fois drôle et touchante. On a tout de suite envie de l'aimer bien qu'elle mène la vie dure à Piper.
Ce que je trouve d'intéressant chez ce personnage c'est que l'on ne sait pas réellement pourquoi elle est en prison. Il y a des rumeurs comme quoi elle aurait tué quelqu'un, et tout le monde
pense qu'elle a été emprisonnée pour une histoire d'esclavage. Qui a raison ? C'est que nous allons apprendre à la fin de l'épisode alors qu'elle a réellement tué quelqu'un. Tout le monde croit
le contraire dans la prison mais c'est pourtant la dure réalité. Je dois avouer que Orange is the New Black est une série assez machiavélique qui parvient à nous offrir quelques
bonnes surprises. Le téléspectateur se sent comme happé par ce que la série tente de nous raconter et moi j'adore ça tout simplement. Disons que l'on ne peut pas rêver mieux pour une telle série.
Je me souviens encore du moment où j'ai lancé le pilote, j'ai cru que je n'allais pas aimer cette série et pourtant, c'est tout le contraire. Dès les premières notes du générique (que j'adore) on
sent tout de suite qu'il y a quelque chose qu'il se passe.
Je suppose que cette intrigue n'ira pas plus loin pour le moment (comme le laisse à suggérer l'épisode suivant) mais j'ai trouvé ça assez bien fichu en tout cas. Orange is the New Black nous parle également des gardiens qui ont une place assez importante dans la série. Je pourrais notamment citer la relation naissante entre une prisonnière et John Bennett. Pendant que Pornstache sert encore une fois d'amuse gueule cocasse pour la série. Je suis ravis de la manière dont les choses évoluent. Et puis s'en suit "The Chickening". Cette histoire de poulet était grandiose. C'est à la fois barge mais terriblement drôle. Cela va permettre à Piper de se retrouver un peu sur tous les fronts. Sans compter que la pauvre va encore avoir à faire à Alex. Laura Prepon, que je trouve assez cocasse dans cette série, parvient au détour de ses quelques scènes à nous détendre un petit peu. L'épisode aurait peut être pu aller encore plus loin dans son délire, dans cette histoire de poulet, de rumeurs, … mais je crois que ce qui a été fait suffit amplement.
En effet, Orange is the New Black ne cherche pas à aller trop loin non plus, et nous laisse donc avec quelques mystères ici et là. Les deux épisodes reviennent aussi sur des personnages précédemment vus comme Black par exemple, ou encore Diaz qui cherche toujours des pilules d'hormone pour ne pas se retransformer en homme. Nicky, qui se fait assez discrète dans la série, reprend ici du poil de la bête et nous offre alors une assez jolie prestation comme on pouvait attendre de la part de Natasha Lyonne (American Pie). Par ailleurs, Jason Biggs n'a beaucoup fait rire quand il fait face à sa mère et le fait qu'il a des problèmes à éjaculer. Orange is the New Black n'a pas froid aux yeux et nous parle vraiment de tout. J'adore cet esprit barré.
Note : 8/10 et 7.5/10. En bref, deux très bons épisodes encore une fois. C'est toujours aussi frais, décalé et touchant.