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En exclusivité, voici les principales annonces de Nicolas Sarkozy jeudi 24 avril à la télévision dans l'emission "EN DIRECT DE L'ELYSEE" à 20h15. On sait que le Président a insisté pour cette longue émission (90 minutes), réalisée par Renaud Le Van Kim, qui sera diffusée simultanément sur TF1 et France 2. le Président sera interrogé par Patrick Poivre d'Arvor et David Pujadas, présentateurs du journal télévisé de 20h00 de TF1 et France 2, et également par Véronique Auger (France 3), Yves Calvi (France 5) et Vincent Hervouët (LCI).
"Je n'y suis pour rien."
Le Président expliquera que le contexte international n'était pas porteur, mais, "grâce aux réformes" et notamment au paquet fiscal de l'été dernier, "la France résiste mieux que ces partenaires." La flambée continue des prix du pétrole, la crise financière américaine, puis la crise alimentaire sont des "sources d'inquiétudes" qui doivent inciter les Français à "approuver les réformes."
"Vous préférez peut être que je ne fasse rien"
Il expliquera les grandes réformes qu'il a lancé en si peu de temps, "du jamais vu en 30 ans" : les exonérations fiscales des heures supplémentaires ("un vrai succès"), le soutien au logement grâce aux défiscalisations d'intérêts d'emprunt immobilier et au plan de Christine Boutin ("la maison à 15 euros"), les peines planchers (?), la rétention de sûreté, la loi OGM, la flexi-sécurité, le rachat des RTT, le déblocage du processus européen (?), la carte judiciaire (?), le plan banlieue (?).
Il expliquera qu'il n'a jamais voulu pénaliser les familles; qu'il est toujours le Président du pouvoir d'achat.
Il célèbrera la baisse incroyable du chômage, "du jamais vu en 25 ans." Bientôt, les plus de 57 ans seront exclus encouragés.
"Je ferai ce que j'ai promis."
Nicolas Sarkozy expliquera qu'il n'y aura pas de plan de rigueur, que les Français doivent travailler plus car cela créera des richesses; qu'il a été "le président de l'augmentation du pouvoir d'achat" alors que les caisses étaient vides; que la Révision Générale des Politiques Publiques va remettre l'Etat sur les rails (166 mesures d'économies et de réformes, du jamais vu en 20 ans); que le dialogue social retrouvé va permettre de réformer enfin les retraites et la mobilité des fonctionnaires; que la Constitution va enfin être modernisée; que la Présidence française de l'Union Européenne va dynamiser l'Union; qu'après les Universités, les hôpitaux vont être responsabilisés; que les retraites vont être augmentées comme promis.
Nicolas Sarkozy expliquera "qu'importe sa popularité aujourd'hui"; qu'il ne regarde pas les sondages; que "l'essentiel, c'est que les réformes de fond soient menées avant la fin de son mandat"; que seule compte son action; que les Français doivent comprendre qu'il faut se "réformer" pour gagner; que lui travaille beaucoup, et pour le bien de la France.
Cette intervention ne répondra pas à toutes les questions que l'électeur pourrait (légitimement) se poser. Mais le Président est excusé. Il n'a pas le temps de lire les blogs vigilants qui veillent au respect de ses promesses.
La droite décomplexée est devenue la droite snif snif.
Ami sarkozyste, où es-tu ?
Ton président est le PLUS IMPOPULAIRE DE LA VEME REPUBLIQUE !&alt=rss