Magazine Cinéma

Les beaux jours

Publié le 22 juillet 2013 par Dukefleed
Les beaux joursCrise de retraite en comédie plan plan
« Les beaux jours » est un centre aéré pour jeunes retraités désœuvrés avec un fort besoin de recréer de nouveaux liens sociaux. Caroline, chirurgien dentiste de 60 ans, se voie offrir par ses filles une découverte du centre. Après quelques images nous laissant penser que ce club est surtout débilisant ; le film prend un tour romantique. Caroline, pourtant heureuse avec son mari, s’offre une histoire avec un jeune animateur informatique de 30 ans son aîné ; le dit de se sentir toujours vivante. De son côté, lui est un dragueur invétéré, elle est une ligne de plus au rang de ses conquêtes. Mais on croît tout de même à ce couple improbable que l’on sent tout de même temporaire.Voilà un ixième film désireux de mettre un sérieux coup de pied aux tabous amoureux et sexuels. Depuis 5 ans, le cinéma s’évertue à exploiter toutes les formes d’amour pour un faire des sujets engagés ou romantiques : les hommes ensembles, les femmes aussi, des vieux avec des jeunes et inversement (comme ici). Pour preuve, le même sujet a déjà été traité il y a quelques mois par une comédie au titre plus qu’évocateur : « 20 ans d’écart ». Celui-ci a des accents plus romantique mais fait assez plat de nouilles. A part la mise en place, trente minutes au bas mot, punchy, rigolote et pleine d’entrain ; le reste est très convenu, prévisible et bavard. Malgré un film court, 1h34, on n’évite pas l’ennui dans la seconde moitié où s’enchaine les lieux communs.Heureusement que le trio d’acteur tient bien la barque. Laffite est formidable de nuances et de charisme viril et Chesnay d’une justesse et d’une sobriété a toute épreuve.Une question me vient devant cette déferlante de gérontofilms ces dernières semaine : « Et si on vivait tous ensemble ? » « Song for Marion » « Quartet »,… Le troisième âge a-t-il colonisé nos salles de cinéma ?Juste en peu de charme et quelques scènes très bien senties sur le couple vieillissant qui me font dire qu’il fallait plus exploiter le duo Ardant/Chesnay. Marion Vernoux, malgré son jeune âge, donne dans le Jean Becker vieillissant. Impersonnel.Sorti en 2013

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Dukefleed 11 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine