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le projet économique alternatif (et solidaire) d’Hamon va dans le bon sens

Publié le 24 juillet 2013 par Mister Gdec

prosper Depuis le temps que je soutiens le principe du développement de l’économie sociale et solidaire (domaine dans lequel j’ai travaillé pendant de nombreuses années), et qui me semble entrer en cohérence avec le projet de politique économique du Front de Gauche, et son leitmotiv, l’Humain d’abord,  je ne pouvais que saluer comme il le mérite le projet porté par Benoît Hamon,  dévoilé aujourd’hui.

Pour ceux qui ne connaissent pas très bien ce domaine d’activités et ses principes d’action, je les renvoie à ceci. Un exemple concret et actuel en région parisienne peut être observé là.

Le but de ce texte est de développer le modèle coopératif, notamment les Scop (sociétés coopératives et participatives associant les salariés), qui emploient aujourd’hui 40 000 personnes. Le ministère espère doubler ce chiffre en cinq ans. Pour aider les Scop, le projet de loi prévoit la création d’un statut transitoire, qui permettrait aux salariés d’être minoritaires au capital le temps de réunir les fonds pour devenir majoritaires. Pendant ce laps de temps, la société bénéficierait d’un système fiscal avantageux

Et pour faciliter les reprises de petites entreprises par leurs salariés, une autre mesure, plus controversée, prévoit que ceux-ci soient informés au moins deux mois à l’avance d’un projet de cession. Cette disposition mécontente fortement le patronat, qui redoute une paralysie, voire un échec des processus de cession dans les entreprises de moins de 50 salariés (source)

Nous pourrions opposer  au patronat ce simple constat :  le secteur employait en 2012 quelque 2,36 millions de personnes, soit "un emploi privé sur huit". Ses effectifs ont progressé de 23,8 % depuis 2000, contre seulement 7,3 % dans le privé.  Cela me suffit pour considérer ces oppositions basées sur une logique à caractère purement lucratif,  destinées à protéger l’intérêt personnel de quelques uns au détriment  le plus net de l’intérêt collectif comme nulles et non avenues. En outre, l’argument de la difficulté de cession rendue plus aiguë par ce projet est risible, si l’on en juge par les statistiques actuelles sur le système déjà en vigueur, qui connaît bien des limites, qualitatives et quantitatives, notamment  décrites ici.

 Aussi, Mesdames et Messieurs les patrons, et autres représentants syndicaux coincés dans une optique libérale pur jus, qui ne tient pas compte d’une exigence forte de démocratie y compris dans la gouvernance des entreprises,  tant que vous ne vous soucierez pas davantage de l’intérêt commun et d’une meilleure répartition des richesses, nous continuerons de vous conspuer comme il se doit : votre absence de morale pue le rance et l’égoïsme. Le monde doit changer, et vous devrez vous adapter. Sous peine d’explosion de votre système injuste et à bout de souffle. une meilleure répartition des richesses est en effet éminemment souhaitable.


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