Devious Maids // Saison 1. Episode 6. Walking the Dog.
Bien qu'au fond Devious Maids ne soit pas la série rêvée (mais personne n'était dupe), elle a quelque chose qui donne envie chaque semaine de revenir. C'est ce qui faisait le sel
de Desperate Housewives, son don pour les mystères et pour donner envie au téléspectateur de revenir semaines après semaines. Forcément, Devious Maids n'est pas
faite pour ceux qui ont abandonné Desperate Housewives en cours de route, mais bien au contraire, ceux qui lui ont été fidèle jusqu'au bout. Ce nouvel épisode a quelques bonnes
idées et parvient à les exploiter de façon intéressante sans pour autant donner l'impression au téléspectateur que tout cela est réellement intelligent. La plus grande force de Devious
Maids est d'ailleurs d'être parvenu à accepter le fait qu'elle était un bon vieux soap qui aurait pris l'eau sans Décolorstop avec une telenovela mexicaine. Le mariage
est efficace et délivre bien souvent des moments amusants au téléspectateur. Et c'est ce qu'il vient chercher chaque semaine. En tout cas, moi je m'amuse devant Devious Maids et
c'est la raison pour laquelle je suis encore là.
Prenons l'exemple de l'histoire de Genevieve qui n'a plus d'argent et qui va tenter d'en récupérer chez son ex mari. Ce dernier ne veut pas lui donner de l'argent sans contrepartie (en effet,
l'ex mari, incarné par le fantastique Stephen Collins - qui est en train de devenir le nouveau Richard Burgi -, voudrait bien tremper une nouvelle fois son
biscuit dans la marmelade car le souvenir qu'il en a est exquis). Bref, amusant, surtout quand Zoila pourrait se retrouver sans boulot à cause de ces histoires. C'est le genre d'intrigues que
l'on ne peut qu'aimer dans une série comme Devious Maids. Cela mêle à la fois la tension (l'argent qui manque), l'humour (la demande de Phillippe, la réaction de Genevieve) et
puis la folie (Zoila qui presse Genevieve pour qu'elle trouve de l'argent). Si cette intrigue n'avait rien d'exceptionnelle, elle parvient à nous offrir quelque chose de divertissant. J'aurais
bien aimé voir Genevieve sur la paille avec une Zoila tentant de l'aider. Cela aurait surement pu être plus drôle que l'on ne le pensait.
Le face à face entre Michael et Adrian était très caricatural et proche de ce que l'on doit attendre d'une telenovela. C'est un créneau efficace qui gère plutôt bien les scènes de ce genre de Devious Maids. Mais le meilleur de l'épisode on le doit encore une fois à Carmen. Cette dernière me fait de plus en plus penser à Gabrielle Solis dans Desperate Housewives. Elle est une vraie fouine et sa jalousie maladive vis-à-vis de Sam va la rencontre incontrôlable. Un peu comme avec Rosie et Spence dont l'histoire va commencer à rencontrer quelques problèmes à venir. Finalement, Devious Maids délivre quelques bonnes idées ici et là mais n'exploite pas toujours bien tout ce qu'il y a de plus passionnant. Cela ne veut pas pour autant dire que c'est mauvais mais cela pourrait être largement mieux.
Note : 6/10. En bref, assez fun mais j'en veux encore plus.