EDF a publié, mardi 30 juillet, un communiqué présentant ses résultats semestriels, en nette hausse. Des chiffres dus, notamment, à un hiver rigoureux qui a dopé la production de l’énergéticien.
Le bénéfice net d’EDF pour le premier semestre 2013, en hausse de 3,5%, s’élève à 2,9 milliards d’euros. Quant au chiffre d’affaires, il progresse de 10,7% pour atteindre 39,75 milliards d’euros. Ces résultats sont meilleurs que ceux qui étaient prévus par les analyses prévisionnelles.
Le PDG Henri Proglio indique que « ce premier semestre 2013 est marqué par une bonne performance opérationnelle qui est le fruit des investissements réalisés depuis plusieurs années ».
La conjoncture n’est pas étrangère à la hausse des résultats du groupe : le climat froid qui a longtemps sévi en France, en particulier au mois de mai, a dopé la production et les ventes d’EDF.
Par ailleurs, le groupe a annoncé dans son communiqué son retrait du nucléaire américain, six ans après y être entré. EDF évoque un accord – qui devrait être finalisé d’ici 2014 – prévoyant la délégation, à son partenaire Exelon, de la gestion opérationnelle des cinq réacteurs que leur coentreprise CENG exploite outre-Atlantique.
Une décision justifiée par Thomas Piquemal, le responsable Amérique du Nord du groupe :
« Cette participation n’est clairement pas stratégique pour EDF. Le groupe n’a pas vocation à détenir des participations minoritaires dans des sociétés d’énergie. En outre, la réglementation américaine ne permet pas à des opérateurs étrangers de gérer des centrales nucléaires : nous ne pouvions pas exercer pleinement notre métier d’exploitant ».
EDF devrait percevoir un dividende de CENG de 300 millions d’euros et bénéficiera d’une option de vente « à la juste valeur » de sa participation de 49,99% dans CENG à Exelon entre janvier 2016 et juin 2022.
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