[Wentworth S01] Coup de cœur

Wentworth est une série australienne qui suit la vie de femmes et de gardes d’une prison pour femmes. C’est une sorte de version modernisée et spin-off de Prisoner, série de 8 saisons diffusée de 1979 à 1986 sur Network Ten, qui connut déjà à l’époque un succès tant au niveau des audiences que de la critique.

J’ai « avalé » les 10 épisodes de la saison 1 (qui vient d’être diffusée) en deux jours et j’attends avec impatience la saison 2 qui a déjà été annoncée.

Il y a plusieurs séries que j’ai découvertes et beaucoup aimées cette année (Orphan Black et The Fosters notamment) mais Wentworth est mon GROS coup de cœur. L’écriture est habile et subtile, la réalisation est soignée et nous fait entrer dans le monde carcéral de façon quasiment intimiste mais aussi violente, et les acteurs sont tous à la hauteur, ajoutant une qualité indéniable à la série. Chaque personnage est mis en valeur et on découvre les histoires de vie de chacun au fur et à mesure des épisodes.

Bea, l’héroïne, est victime de violences au sein de son foyer familial. Un jour, elle tente de tuer son mari et agresseur, mettant tout cela en scène pour que l’on croit à un suicide. Sa fille la surprend, et Bea prend conscience de ce qu’elle est en train de faire… L’histoire commence alors que Bea est incarcérée pour tentative de meurtre. On suit ainsi sa découverte du monde carcéral.

Jacs, Doreen, Liz, et les autres sont en prison pour toutes sortes de raisons et ont des rôles différents à jouer dans la vie quotidienne au sein de l’établissement carcéral. Les fans, et j’en fais partie, ont quasiment tous un faible pour Franky, la star de la prison, connue du grand public pour avoir participé à une émission du même genre que « Top Chef ». Ouvertement lesbienne, elle entretient une relation avec une co-détenue mais elle a aussi un gros faible pour celle qui dirige la prison, Erica.

Du côté des gardes, c’est le bordel à partir du moment où la précédente dirigeante de la prison, Meg, se fait assassiner pendant une émeute. Son mari, qui travaille lui aussi dans la prison, pète un plomb. La garde principale et Erica, une sorte de psy-slash-avocate, sont mises en concurrences pour le remplacement de Meg. Des alliances se créent alors que, bon, c’est mieux d’être soudées lorsque l’on travaille dans ce genre de milieu. Ils ne sont quand même pas tous très stables, ces personnages censés assurer la sécurité de la population et des femmes incarcérées… Will est un (ancien-mais-pas-vraiment) drug addict, Vera s’invente un fiancé pour cacher le fait que sa mère contrôle tous les aspects de sa vie, Matthew n’est pas franchement remis de ses aventures dans l’armée et Erica se force à rester avec un mec qu’elle n’aime tout en fantasmant à propos de Franky.

Donc oui, il se passe plein de choses mais, étrangement, non, ce n’est pas fouilli.

Depuis que j’ai partagé mon amour pour Wentworth, on me parle de Orange Is The New Black. J’ai vu le trailer, c’est vrai qu’il y a ressemblance. Et je vais regarder OITNB, mais je ne pense pas qu’une autre série de ce genre me fera le même effet que Wentworth qui m’a retournée les tripes dans tous les sens. Je pense que cette série sera toujours ma préférée, même si je dois en ch*** pour tout comprendre de ces mots cachés sous des accents australiens plus que prononcés.

Allez, pour conclure, je vous balance un p’tit trailer. J’espère que j’aurais convaincu au moins une ou deux personnes de tenter le pilot !