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Critiques Séries : Major Crimes. Saison 2. Episode 8.

Publié le 30 juillet 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

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Major Crimes // Saison 2. Episode 8. The Deep End.


Le sujet de la pédophilie est quelque chose d'assez difficile à traiter dans les séries policières. D'une part car c'est un sujet sur lequel il ne faut pas se tromper mais d'autre part c'est un sujet terrible qui fait encore des tonnes de victimes dans le monde entier. Major Crimes, depuis son évolution, est une série qui avait toutes les cartes en main pour réussite cet épisode et c'est ce qu'elle va faire. A plusieurs reprises, Major Crimes va même parvenir à me faire verser des larmes tant le sujet, terrible et touchant à la fois, glace le sang du téléspectateur. Il y a une scène en particulier qui m'a énormément touché. Celle de cet homme qui va prendre le temps de faire une vidéo Youtube et avouer ce que son coach de natation lui avait fait quand il était gosse. Cela va permettre de faire un parallèle assez juste avec ce qu'il se passe bien avec Rusty bien entendu. Mais en tout cas, j'ai été bouleversé comme rarement devant une série policière depuis un bout de temps (certainement depuis un épisode de New York Unité Spéciale).
Pour en revenir à l'horrible scène de l'épisode qui est aussi la plus belle finalement (bien que son message soit épouvantable), je pense qu'elle était parfaite. Elle associe à la fois une musique touchante à des mots forts. De plus, elle ajoute le regard de Rusty qui se demande si au fond ce garçon n'a pas vécu la même chose que lui. Rusty, pour son âge, est quelqu'un d'extrêmement mature qui a grandi au fil de ses erreurs du passé.
"13. It is too young to know these things"
"15 is too young too"
Cela renforce une fois de plus la relation que Sharon et Rusty peuvent entretenir. Le côté maternel de Sharon ressort de plus en plus cette année et c'est aussi une très belle chose. Je me m'attendais pas du tout à ce que cet épisode soit aussi bouleversant mais je suis bien content que Major Crimes ne choisisse pas le chemin de la facilité.

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Même la fin de l'épisode m'a surpris, je ne m'attendais pas du tout à ce que le père de ce garçon (celui de la vidéo) tue le pédophile. Le message que renvoit cette dernière image est terrible mais il permet également de montrer qu'au fond les parents sont prêts à tout pour défendre l'honneur de leurs enfants, même à les venger. Au fond qui plaindrait la mort d'un pédophile qui a fait subir à plusieurs dizaines d'enfants les mêmes sévices sexuels ? Personne. Je peux peut être choqué en disant cela, mais je partage l'avis du père, démoli par ce qu'il a tout juste appris. L'épisode se termine d'ailleurs assez rapidement et brutalement, comme l'effet d'une bombe. Pour mettre tout cela en scène, l'association entre le réalisateur Rick Wallace et le scénariste Michael Alaimo est une vraie réussite. Les deux ont déjà travaillé sur d'autres épisodes de la série et de la série mère (The Closer). Plus j'avance dans Major Crimes et plus j'ai envie de découvrir The Closer. J'ai l'impression d'avoir loupé quelque chose.
Les personnages secondaires de Major Crimes sont tous à leur place et encore une fois traitent de ce sujet, pourtant déjà vu, de façon intelligente. La série nous offre ici un épisode si fluide, si bien orchestré que l'on ne voit même pas le temps passé. Les quelques moments plus tendre au début de l'épisode, ou encore l'apparition surprise (mais complètement inutile) de Lori Loughlin, tout cela participe également à renforcer l'histoire que nous raconte l'épisode. Car au fond ce n'était pas non plus qu'une histoire de pédophilie, c'était aussi le moyen pour Rusty de comprendre que tout cela c'est un peu ce qu'il a vécu au fond (enfin, je me comprends).
Note : 9/10. En bref, un épisode brillant et surtout terriblement émouvant. J'en ai encore les larmes aux yeux.


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