Un échec : Steve Ballmer, le patron de Microsoft, a fini par reconnaitre récemment que les tablettes Surface RT avaient fait un four. L’entreprise a révélé durant ses résultats trimestriels, avoir provisionné pour 900 millions de dollars pour les stocks d’ardoises ARM qui prennaient la poussière.
Au travers d’un document officiel envoyé à la SEC, le gendarme de la Bourse US, la société donne quelques précisions sur le niveau du flop. De fin octobre, date à laquelle la tablette a été lancée, à fin juin, l’activité Surface RT a généré des revenus de 853 millions de dollars. C’est moins que ces fameux 900 millions, et moins aussi que les coûts marketing du lancement de Windows 8 et Surface (qui se sont montés à 898 millions de dollars).
Ces revenus viennent confirmer le niveau des ventes que Microsoft n’a jamais voulu officialiser, soit 1,5 million de Surface RT vendues entre octobre et mars. À la lumière de ce chiffre, il paraît étonnant que Redmond veuille poursuivre l’aventure Windows RT avec une deuxième génération de Surface RT, mais c’est bien pourtant ce que la rumeur annonce.