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Le fléau des bébés : les piqures de moustique

Publié le 31 juillet 2013 par Sébastien Michel
Lorsque vous faites un enfant, vous lui transmettez vos gênes (ou alors c'est le facteur qui lui transmet ses gênes, mais dans tous les cas, il reçoit bien ceux d'un de vous 2). Je ne sais pas si le facteur est allergique aux moustiques, mais en tout cas, ma femme l'est. Et apparemment, l'hérédité est (malheureusement) passée chez ma fille de ce coté là.
Du coup, depuis sa naissance, la période estivale constitue un réel problème dans la gestion et la prévention des piqures de moustiques. Car il faut bien vous le montrer, lorsque ma fille se faisait piquer au début, ça ressemblait vite à ça.
Piqure de moustique  Ou à ça, si j'avais de la chance...

 Piqûres de moustique : allergie !  Bref, il m'a donc fallu prendre le problème à bras le corps, m'étant rendu compte que j'étais incapable, même avec la meilleure volonté du monde, d'exterminer tous les moustiques dans un rayon de 5 kms à la ronde.
Le problème, c'est qu'avec un bébé ou un jeune enfant, la prévention s'avère vite compliquée. Tout comme l'administration de crèmes, pommades et autres médicaments.
J'ai donc du faire pas mal de recherches, et trouver, petit à petit, des solutions pour essayer d'éviter que ce genre de situation ne se reproduise. Je vais tacher de les partager avec vous, car croyez-moi, finir chez le pédiatre à chaque fois, ce n'est pas top du tout ! ! !
 Piqûres de moustique : allergie !
Prévention : Pour prévenir les piqures de moustiques en été ou sous les tropiques, ces derniers attaquant principalement le soir et la nuit, j'ai donc adopté des vêtements longs à tissu léger le soir pour ma fille, ainsi qu'un anti-moustique à base de lingettes 100% bio, avec donc peu de produits nocifs et toxiques pour elle. Et à mon grande étonnement, leur efficacité s'est avérée redoutable. Il existe d'autres formats dans cette gamme de produits appelée MoustiCare, tous 100% naturels et fabriqués en France, à Amiens. La plupart sont commercialisés en pharmacie, parapharmacie et magasins Bio. Je ne vous cacherai pas avoir été très surpris par leur efficacité, moi qui était pourtant bio-sceptique sur ce coup là (et non, je n'ai pas de stocks options dans la boite :-)/
En plus de cet anti-moustique naturel, la nuit, et tant qu'elle est encore dans un lit bébé (ce qui n'est plus le cas qu'en vacances), j'ai également investi dans une moustiquaire imprégnée, mais qui finalement sert beaucoup plus comme barrière naturelle, la durée de vie du produit d'imprégnation dépassant rarement, au final, le mois. Rien ne vous empêche de chercher un produit similaire sans imprégnation, j'ai juste apprécié le format élastique qui la rend facile à mettre et à enlever sur le lit parapluie/bébé.
Je branche également tous les soirs une lampe à ultrasons de la marque Babysun qui fait aussi veilleuse. son efficacité s'est révélée assez bonne, malgré une lumière un peu forte que je suis obligé en général de masquer. Pas de risque de surchauffe par contre, puisque la veilleuse est une LED.
Prévenir avec de l'homéopathie : Si vous me lisez de temps en temps, vous le savez à présent depuis un petit moment, je suis assez adepte de l'homéopathie. J'ai donc demandé depuis l'année dernière à 2 médecins homéopathes leurs avis et une prescription pour des traitements de fond (donc sur  TOUT l'été, et j'insiste sur la contrainte) pour essayer de limiter, à chaque piqure, la réaction inflammatoire.
Voici les souches utilisées, sur, en gros, les 3 mois d'été : - Apis Mellifica, 7 CH ; 5 granules 2x par jour, loin des repas - Rhus Toxicodendron, 7 CH ; 10 granules 2x par jour, loin des repas - Ledum Palustre, 9CH, 5 granules par jour, loin de repas (plutôt pour un usage préventif de courte durée)
L'association entre Apis et Rhus est celle que je privilégie sur l'été. C'est assez contraignant, mais pour le moment (je touche tous les trucs en bois autour de moi !), je n'ai pas eu à revivre de mauvaise expérience depuis que je donne ce traitement. Hasard ou réel succès, le mystère reste entier mais me va pour le moment.
J'utilise plus Ledum Palustre sur une courte durée (coup de chaleur quand je suis à Paris sur quelques jours, week-end à la campagne...).
Certains médecins prônent également un renforcement en... vitamine B ! Oui, vous avez bien lu, car parait-il, à la sudation (hmm, j'envoie du rêve...), cela vous créera alors une odeur répulsive pour les moustiques. Je n'y ai personnellement pas eu recours pour ma fille, mais vous pouvez toujours favoriser chez votre enfant un régime un peu plus riche en vitamines B (sans devenir excesif non plus). Pour l'anecdote, et si vous cherchez un remède (et une excuse !) naturel pour vous en tant qu'adulte : le houblon contient de la vitamine B, donc... buvez de la bière ;-)
Le fléau des bébés : les piqures de moustique
Soigner les piqures : Les gens ont tendance à l'oublier, mais finalement, ce qui crée une infection par les piqures de moustiques, ce sont très souvent les différents microbes apportés et déposé par le moustique lors de sa piqure. C'est pourquoi une désinfection immédiate, puis ensuite fréquente et régulière pendant 48h à base de biseptine par exemple, peut potentiellement vous éviter dans 90% des cas une surinfection.
Les crèmes : Là encore, il ne faut pas mettre n'importe quel crème sur la peau fragile de vos enfants. Je déconseille fortement (avis médical de 2 médecins dont un pédiatre) les crèmes homéopathiques en vente libre, qui contiennent divers produits dont de l'alcool et peuvent favoriser une réaction allergique chez un bébé ou un jeune enfant.
De mon coté, mon médecin m'a prescrit de la Nérisone (dermocorticoïde), qui s'avère grandement efficace chez ma fille. Lors de ses infections, ma pédiatre m'avait prescrit une crème du même style : de la Locapred
Dans tous les cas, et à ce niveau là, ces crèmes sont données uniquement sur ordonnance et nécessiteront un avis médical de votre médecin traitant ou pédiatre. Ne les administrez pas sans avis médical ! Par contre, cela ne coute rien de vous en faire prescrire après avis de votre médecin, et discussion autour des allergies de votre enfant, pour en avoir sous la main au cas où (ce qui est mon cas).
Traitement de choc : Enfin, et malheureusement, quand tous ces gestes de prévention n'ont pas payé, que les premiers soins ont échoué et que vous constatez que la piqure au bout de 48h ne diminue pas, mais au contraire gonfle, gêne votre enfant et (parfois) provoque de la fièvre, allez consulter directement. Le médecin vous donnera sans doute un antistaminique adapté, voire des antibiotiques et de la cortisone (Celesten) si les piqures sont situées à des endroits stratégiques (cou, oeil...)
Enfin, si vous voyagez avec bébé dans des pays à risques, et que votre enfant a montré des signes d'allergie, n'hésitez pas à aller consulter votre médecin avant de partir et à lui demander conseil. N'oubliez pas que les moustiques sont porteurs de nombreuses maladies, même en Europe, ou par exemple le Paludisme a fait son grand retour en Grèce, sans être "importé". Dans les départements d'outre-mer, le Chikungunya et la Dengue sont également légions. N'attendez donc pas pour consulter si vous rentrez dans la case "risques".
Sur ce, je vous souhaite de bonnes vacances tout de même :-) !
PS : Ces exemples sont des traitements utilisés par moi spécifiquement et donnés à titre indicatifs et de partage d'expérience. Ils sont prescrits par plusieurs médecins et regroupent leurs avis et conseils. Ils ne sont pas systématiquement applicables à n'importe quel autre enfant, à partir du moment où il y a traitement médical. Seul votre médecin traitant pourra vous conseiller pleinement.

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