Nous avons hérité de nos ancêtres d'un système d'alarme et de protection très efficace. Face à un danger (ou à la perception d'un danger), nos ancêtres réagissaient par l'attaque, la fuite ou le repli. Ces trois réponses se retrouvent encore aujourd'hui dans notre attitude face aux émotions.
Nous essayons d'éviter au maximum ce qui nous est désagréable ou nous fait souffrir et recherchons ce qui nous semble positif. Or, face aux émotions, l'évitement est une option peu efficace. Il est possible d'éviter, de contrôler ou de fuir un événement externe (un tigre, une personne désagréable, etc.), mais il n'est pas possible d'éviter des éléments intérieurs comme des pensées ou des émotions.
Ce que l'on croit être une solution devient le problème. La recherche a montré que l'évitement des émotions était non seulement inefficace, mais qu'il pouvait en outre avoir l'effet paradoxal d'augmenter notre mal-être à moyen ou long terme.
Plutôt que d'éviter ou de contrôler : accueillir...
Ilios Kotsou
(petit cahier d'exercices d'intelligence émotionnelle)