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Jonathan Dassin : un album pour la rentrée

Publié le 01 août 2013 par Slarue1 @larueofficiel

Jonathan Dassin : un album pour la rentrée La question ne s'est jamais posée, dès son plus jeune âge, Jonathan savait que la musique accompagnerait sa vie.
Comme son frère Julien, tous deux ont hérité d'un nom qui résonne toujours dans le cœur du public : petit-fils d'un réalisateur de cinéma de génie Jules Dassin, fils de l'inoubliable Joe Dassin, leur enfance a pourtant été plus rythmée par les voyages que par une éducation musicale.
Les Antilles et la Grèce, où leur mère les emmène régulièrement, offriront sans doute très tôt, à Jonathan le goût pour les musiques empreintes de chaleur.
À 13 ans, il monte son premier groupe « Limelight », avec, à la guitare Philippe Viratelle. Jonathan chante en anglais des textes qu'il écrit avec sa tante Richelle.
À 16 ans, il quitte, avant d'avoir son bac, le lycée où il était en Belgique. Il part à Belgrade et découvre les influences slaves et se passionne pour la trompette.
S'en suit une année à Tahiti, une période fondatrice de sa vie, dit-il. Les rencontres et les énergies locales lui inspirent beaucoup de mélodies et de textes dont « Pays lointain ».
A son retour, grâce à la trompette, il intègre le groupe « Nassara ». Pendant près de 5 années, à leurs côtés, il se familiarise avec le soukouss, le zouk, le reggae, la musique africaine et antillaise. Ils sont souvent sur scène, dont une soirée mémorable en première partie des Wailers.
Puis, Jonathan change de décors et d'entourage. Il se remet à chanter seul à Autouillet, auprès de ses tantes Ricky et Julie. Il écrit et compose au piano : « Pays lointains », « Pourquoi faire semblant ».
La suite est faite de périodes fastes mais aussi de moments de doute, d'« Idées noires » et de « Désert » une chanson née d'un voyage initiatique au Maroc.
Les collaborations se succèdent et le répertoire s'étoffe, Sylvain Inglebert « Ma gueule », Fabrice Colombani « Un autre matin », Michel-Ange Pecci « Quand je serai grand », Ludovic Gaudez et Jeff Lebrun « Ma voisine », Franck Compper « Sans raison » …
Jonathan Dassin résume ainsi ce disque: « Ce premier album ne s'intitule pas, c'est un album éponyme. Il ne peut pas s'intituler car ce n'est pas une idée, mais le condensé de cette tranche de vie, avec ses transformations perpétuelles. C'est un peu mon histoire, mais c'est aussi l'histoire de cet album lui-même, l'histoire de ma galère, car malgré ce que l'on pourrait penser, ce n'est pas plus facile pour moi de présenter mon travail, ma passion ».
La route fut longue, mais ce n'est que le début pour JD… comme Jonathan Dassin. (Laurent Petitguillaume


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