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Roms : comme des balles de ping pong entre la France et la Roumanie

Publié le 02 août 2013 par Asse @ass69014555

expulsions-roms-en-France.jpg D’après les calculs de Rue89 fin août 2012, retranscrits sur cette carte, plus de 2 900 Roms ont été évacués de campements, bidonvilles et immeubles occupés depuis l’arrivée au pouvoir de François Hollande entre mai et août 2012.

Depuis, la machine s'est emballée ! On démantèle les camps, on déplace les « problèmes » ou on les renvoie « chez eux », en Roumanie, dans ce pays qui continue de les exclure (voir article du Monde ci-dessous) avec l'aide financière de la France et de l'Europe qui ne contrôle pas l'usage fait des subventions...

Noël Mamère a publié le 31 juillet, sur son blog, un article qui fait polémique. Tant mieux ! Il y a un moment où les voix de ceux qui dénoncent cette situation infernale sont si peu nombreuses à être relayées par la presse qu'il fallait bien un ancien journaliste pour s'y coller !

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Noël Mamere

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(...) D’abord l’amalgame : tous les gens du voyage, qu’ils soient roms, manouches, tziganes, yéniches, gitans, sinté (nomades français, allemands ou italiens) sont logés à la même enseigne, sans distinction. Tous étaient naguère des Bohémiens, tous sont maintenant des Roms (en français, « hommes »), donc une sorte de peuple venu des ténèbres de la Roumanie profonde.

Ce racisme « ciblé » réduit à une seule origine ethnique une catégorie de la population qui n’a pourtant que le nomadisme comme seul point commun et qui pâtit en plus de l’utilisation des poncifs à haute dose, du genre : les gens du voyage ne seraient que des voleurs de poules, de portefeuilles et de bijoux, des gens sales, ne s’occupant pas de leurs enfants… Autant de stéréotypes qui stigmatisent l’ensemble d’une population n’apparaissant plus que comme un « problème ». Pour mater ces populations stigmatisées, Christian Estrosi n’a-t-il pas créé un guide pratique pour les élus en mal d’idées d’expulsion ?

Manuel Valls sait parfaitement ce qu’il fait


Quant à la gauche, elle n’est pas en reste de dérapages verbaux, notamment chez des élus radicaux de gauche ou socialistes. Mais ce qui inquiète le plus, c’est bien la politique de Manuel Valls qui ressemble furieusement à celle de Nicolas Sarkozy.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : les expulsions des campements dits « sauvages » sont près de deux fois plus nombreux que sous Sarkozy. Dès son arrivée au ministère de l’Intérieur, Manuel Valls en a fait le marqueur de son action, notamment lors de l’expulsion de Lille à l’automne dernier. Sous prétexte de faire respecter l’Etat de droit, il présente les camps de Roms comme des zones de non-droit, sans rien dire sur les élus qui ne respectent pas la législation sur les aires de caravanes.

En utilisant la justice comme arme de sa politique à deux vitesses, il installe dans l’opinion de la gauche et des démocrates l’idée que les Roms sont une catégorie de la population à mettre au ban de la société. Manuel Valls sait parfaitement ce qu’il fait en agissant ainsi : il veut s’inscrire dans le roman national entre Clemenceau et Ferry. Dans ce récit qui repose sur un consensus colonialiste et patriote, les Roms n’ont pas leur place.

Cachez ces roulottes que je ne saurais voir

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Qu’il soit instrumentalisé par la droite ou par la gauche, cet apartheid qui ne dit pas son nom concentre tous les ingrédients du racisme : les Roms deviennent un peuple démonisé dans l’imaginaire collectif, un peu à la manière des Juifs avant guerre. Comme pour les Juifs, qui venaient eux aussi d’Europe de l’Est (Allemagne, Pologne, Roumanie, Russie, Ukraine), la thématique du peuple réputé dangereux, ayant un mode de vie inassimilable, est largement utilisée.

Comme pour les Juifs, les qualificatifs utilisés en termes de description physique et mentale, d’apparence, sont ignominieux.

Comme pour les Juifs, c’est surtout leur mode de vie qui alimente le racisme dont ils sont victimes. Les Juifs habitaient dans des ghettos construits dès le Moyen Age, pour les isoler du reste de la population ; ils étaient assignés à certains types de travaux, ils ne pratiquaient pas la même religion que l’immense majorité des Français…

Aujourd’hui, alors que la sédentarisation est devenue la règle, la pratique assumée du nomadisme apparaît comme une hérésie. Cachez ces roulottes que je ne saurais voir. L’espace privé est considéré comme la norme absolue. Tous ceux qui vivent en habitat précaire, en caravanes, dans des yourtes ou des grottes aménagées, dérogent aux canons en matière de logement et deviennent des parias. Quand, en plus, ils prétendent occuper des espaces publics au cœur de nos cités, ils deviennent des éléments dangereux qu’il faut neutraliser.

Ce n’est certes pas la première fois que l’on pratique la chasse aux pauvres. Au XVIIe siècle, on s’en prenait aux Bohémiens considérés comme des rebuts de la société. Aujourd’hui, les gens du voyage sont devenus une caste d’intouchables que l’on montre du doigt. Il y a encore peu d’années, jusqu’en 1969, ils avaient l’obligation de posséder un carnet anthropométrique. Aujourd’hui, ils doivent détenir un carnet de circulation. La République française, qui se réclame de l’universalisme, a pourtant créé dans son histoire nombre de situations d’exceptions permanentes : le code de l’indigénat, le statut des Juifs, les camps de rétention, le carnet des Roms… A l’intérieur de notre République, ces situations relèguent des catégories particulières de citoyens. Il faut dénoncer et combattre cette exclusion à domicile.

Réfléchir sur notre cloisonnement mortifère

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Si les élus et les médiateurs de toutes sortes ont un rôle, c’est justement celui de permettre la coexistence de modes de vie, d’habitat et de consommation différents. La communauté nationale ne se différencie pas en fonction de l’origine, du sexe, du milieu social, du type d’habitat, de ses choix de vie… L’égalité suppose la reconnaissance des différences.

Je sais que ce discours est difficile à entendre, surtout dans les quartiers populaires qui concentrent les inégalités et les injustices de toute nature, mais c’est le seul qui peut fonctionner comme principe pour la gauche. Notre écosystème humain dans la ville est riche de notre diversité. Si on veut faire disparaître une partie de ses composantes, on affaiblit l’ensemble.

La visibilité des gens du voyage pose problème ? Tant mieux. Je refuse une société où le principe de la séparation triompherait, une ville à trois vitesses, des ghettos de riches, de bobos, de pauvres qui se referment sur eux-mêmes. L’existence d’une population mobile par définition nous oblige à réfléchir sur ce cloisonnement mortifère. La « gentrification » de nos villes implique la négation des modes de vie qui ne se plient pas à ces nouvelles règles de l’urbanisation capitaliste.

Par sa petite phrase, le maire de Cholet a voulu sortir définitivement de l’Histoire des hommes et des femmes auxquels on a jamais voulu donner leur place.

Le Monde

Mirel Bran

C'est une visite symbolique mais le symbole joue fortement dans les relations franco-roumaines. Les 11 et 12 juillet Jean-Marc Ayrault s'est rendu à Bucarest pour relancer le partenariat stratégique entre la France et la Roumanie signé en 2008.

Dans l'histoire passionnelle que vivent l'Hexagone et le seul pays latin de l'est de l'Europe, ces dernières années ont été plutôt chargées de haine. Avec la pomme de discorde que fut la situation de la minorité rom de Roumanie, dont une partie a émigré à l'ouest de l'Europe après l'adhésion du pays à l'Union européenne (UE), en 2007.

"Je salue votre courage parce que vous l'avez dit en France et vous le redites en Roumanie : c'est d'abord à la Roumanie de tout faire pour intégrer cette population, a affirmé Jean-Marc Ayrault, jeudi 11 juillet, lors d'une conférence de presse conjointe avec le premier ministre roumain Victor Ponta. Mais nous devons le faire ensemble avec le soutien de l'Europe."


Paris a souvent reproché à Bucarest ne pas assumer ses responsabilités pour mieux intégrer cette communauté appauvrie qui compte, selon les associations rom, quelque 2 millions de personnes. Bucarest a aussi souvent renvoyé la responsabilité à Bruxelles et insisté sur le fait que la question des Roms est un problème européen.

MANGER LES MOUTONS ET REVENIR EN FRANCE


Pour les fixer dans leur pays, Paris a débloqué des fonds destinés à financer des petites affaires, mais la majorité d'entre eux étant analphabète, ils n'ont pas pu profiter de cette opportunité. A la place, on leur a donné des troupeaux de moutons censés les attacher à leurs terres, mais on a vite constaté que les Roms n'ont pas de terres. Au lieu de devenir bergers, ils ont mangé les moutons et sont revenus en France.

Pour les encourager à quitter l'Hexagone, les autorités françaises leur ont offert une place gratuite dans un avion en direction de la Roumanie, 300 euros d'argent de poche. Les Roms ont tout de suite saisi l'occasion. Mais, étant citoyens européens, ils ont pu revenir en France et s'inscrire à nouveau dans le programme de "départs volontaires" afin d'empocher à nouveau les 300 euros. Cette politique a été stoppée en décembre 2012.

La France, qui expulse tous les ans environ 10 000 Roms de Roumanie et de Bulgarie, mise aussi sur une coopération policière avec la Roumanie qui est unique en Europe. Sur la base d'un accord signé en 2011, Bucarest a envoyé à Paris une vingtaine de policiers pour épauler la police française à démanteler les réseaux roms.

"Ils sont affectés aux commissariats de Paris et de la région parisienne, mais aussi de Marseille et de Lyon, explique le commissaire divisionnaire Radu Corozel, attaché de sécurité intérieure à l'ambassade de Roumanie à Paris et coordinateur du programme de coopération. Nos policiers sont spécialisés dans le combat contre le crime organisé et connaissent bien les modes opératoires des délinquants roumains. Cette délinquance, qui a un fort impact médiatique, porte préjudice à l'image de la Roumanie, et nous avons tout intérêt à coopérer avec la police française pour l'éradiquer, d'autant que la Roumanie attend d'être intégrée dans l'espace Schengen de libre circulation."

Ouverture des frontières en deux temps


A Bucarest, Jean-Marc Ayrault a confirmé la pérennisation de cet accord qui a donné de très bons résultats dans le combat de la criminalité d'origine roumaine en France. La France est aussi prête à soutenir l'adhésion de la Roumanie à l'espace Schengen de libre circulation en Europe en deux étapes : ouverture des frontières aériennes dans un premier temps, suivie d'une ouverture des frontières terrestres et maritimes quand la Roumanie aura réglé ses problèmes de corruption.

La visite du premier ministre français à Bucarest vise aussi à relancer les échanges économiques entre les deux pays. En 2012, les échanges commerciaux franco-roumains ont atteint 6,25 milliards d'euros, la France étant le troisième partenaire commercial de la Roumanie. Accompagné de plusieurs ministres, dont celui de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, et celui du commerce extérieur, Nicole Bricq, M. Ayrault espère revivifier ce partenariat, qui est loin d'avoir épuisé son potentiel.

Juillet 2013

Les "déplacements" se multiplient cet été

Seuls sont listés ici ceux qui ont eu des échos dans la presse...

Mercredi 3 juillet
Bordeaux (33), France : Les squats de l’avenue du docteur Schinazi à Bordeaux-Bacalan, de l’avenue Thiers et de l’avenue Gaston-Cabanes à Floirac ont reçu la visite, hier matin, de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii). Il est 7 heures lorsque les représentants de l’Office débarquent sur les différents sites, encadrés des forces de police, sur ordre du préfet Hubert Weigel, délégué à la sécurité et à la défense. Le commandant de police bulgare Mladen Blagoev participe à l’opération avec son collègue, le capitaine Georgi Yanchev.
Sud Ouest, 4 juillet 2013
Jeudi 4 juillet
Pesaro, Italie : Krejasa, une jeune Rrom mère de famille a été expulsée d'Italie en Slovaquie sous prétexte qu'elle mendiait, ce qui la désignait comme une "personne indésirable".
Groupe Everyone, Italie

Bruxelles, Belgique : Les familles Roms qui s'abritaient depuis de nombreuses semaines à la Porte d'Anderlecht ont été délogées. Plus précisément, la police a embarqué toutes leurs affaires, mais eux ont préféré rester là.

rtbf.be, 4 juillet 2013

Vendredi 5 juillet 

Nîmes (30), France : Annulation par le préfet du Gard d'une table ronde où chacun des partenaires devait établir un point d'étape précis sur le suivi médico-social des familles Rroms établies sur le campement de Caissargues (30), dans des conditions sanitaires alarmantes. La promesse d'un transfert sur un terrain provisoire équipé de bungalows a été annulée sans aucune explication. Il faut noter que malgré des promesses lancées au mois de mai, il n' y a toujours pas d'eau courante sur le campement où vivent trois nourrissons.
Objectif Gard, 12 juillet 2013
Samedi 6 juillet
Wissous (91), France : Les familles roms vivant dans un campement de fortune au sein de la ZAC des Hauts de Wissous sont privées d’eau. Le maire a en effet décidé de couper l’eau des bornes incendies alentours, qui servaient à défaut de point d’eau.
Essonne Info, 26 juillet 2013
Mardi 9 juillet
Orangis (91), France : Dès 7h du matin, à proximité de la gare RER d’Orangis-Bois de l’Épine, sept cars de CRS ont expulsé sept familles Rroms. Les familles désemparées ont erré au bord de la route avec sacs et enfants.
Secours catholique de l'Essonne
Székely, Hongrie : 4 familles sont expulsées de leurs habitations.
http://www.szekelyhon.ro/aktualis/csikszek/lebontottak-lakasaikat-es-elkoltoztek-a-zsogodi-ciganyok
Nandy (77), France : Des médecins donnent l'alerte sur la situation sanitaire dangereuse de 260 roms (dont 98 mineurs), installés sur l'ancien cynodrome de Nandy.
Le Républicain, 9 juillet 2013
Deuil-la-Barre (95), France : Une soixantaine de Rroms installés depuis 4 ans sur un campement ont été expulsés à l'aube, en application d'une décision de justice rendue fin 2012, a indiqué la préfecture du Val-d'Oise. « Le terrain appartient à un propriétaire privé, qui avait demandé l'expulsion. Un diagnostic social avait été réalisé. On était arrivé au bout de la procédure », a précisé la préfecture, qui estime que cette situation « ne pouvait pas perdurer ». Selon Gérard Lippmann, du collectif Roms de Deuil-la-Barre, « c'était un campement calme, sans problème particulier. On avait 100 % d'enfants scolarisés, de la maternelle jusqu'au collège ».
fait religieux.com, 10 juillet 2013
Le Parisien, 9 juillet 2013
Mercredi 10 juillet
Giugliano, Campanie, Italie : 400 Rroms d'origine bosniaque, dont plus de la moitié sont des enfants nés en Italie, ont été parqués dans une zone d'enfouissement des déchets toxiques, au milieu des fumées nauséabondes. Le site a simplement été recouvert de gravier et clôturé avec du grillage. "Ils nous traitent comme des déchets, et nos enfants sont intoxiqués, déclare une mère de famille." Des analyses ont prouvé la présence de manganèse, de plomb, de benzène et de tetrachloroéthylène dans le sous-sol.
Campania su web, 18 juin 2013 : L'appel des Rroms de Giugliano
Napoli città sociale.it : On nous traite comme des déchets

Lyon (59), France : Des familles Rroms ont été expulsées d'un immeuble situé au 51, avenue Sidoine-Apollinaire (Lyon 9e ). 32 adultes et 18 enfants se retrouvent à la rue, sur exécution d’une décision de justice datant du 25 novembre 2011, sous les ordres de la commissaire de police du 9e arrondissement, Liliane Kling.

Le Progrès de Lyon, 10 juillet 2013
Libération, 10 juillet 2013

Jeudi 11 juillet

Besançon, France : Une famille Rrom de 4 personnes, à la rue depuis deux mois, et dont l'hébergement d'urgence est systématiquement refusé par les services du 115, a été dépouillée de la tente qui lui servait d'abri par les agents de la police municipale.
Lettre ouverte au maire de Besançon
Lundi 15 juillet
Liverec, Republique Tchèque : Deux bombes artisanales ont été découvertes et désamorcées dans le quartier rom de Liverec.
http://jule.linxxnet.de/index.php/2013/07/es-ist-wie-krieg-hass-stimmung-gegen-roma-in-tschechien/
Mardi 16 juillet
Le Havre, France : A l'aube, destruction d'habitations familiales et expulsion par la force de 34 adultes et 46 enfants. Pas de solutions d'hébergement pour la majorité de ces familles Rroms, jetées purement et simplement à la rue sur ordre du sous-préfet de Seine-Maritime, Pierre Ory.
France 3 Haute-Normadie, 16 juillet 2013. Le cri du bulot, 19 juillet 2013
Grigny (91), France : Malek Boutih, député de l'Essonne, parle d'une « campagne de haine hallucinante organisée contre les gens du voyage, les Tziganes et les Roms. »
Le Parisien, 16 juillet 2013
Jeudi 18 juillet  
Bari, Italie : Faute de logement, 4 adultes et 7 enfants Rroms ont vécu plus d'un an sans eau et sans électricité dans les bureaux désaffectés du stade de la Victoire. Menacée d'expulsion, la famille a été contrainte de rejoindre le campement Rrom de Japigia.
Londres, Royaume-Uni : 63 Rroms qui campaient, depuis plusieurs nuits, à Park Lane, ont été chassés par une cinquantaine de policiers, conduits au poste de police où vingt d'entre eux ont accepté un billet d'avion pour Bucarest. Leurs couvertures ont été confisquées.
London Evening Standard, 19 juillet 2013
Photos sur Daily Mail, 19 juillet 2013
Ustaritz (64), France : Dominique Lesbats, maire d'Ustaritz, a fait déverser du lisier de cochon aux abords du stade de rugby de sa commune, afin de dissuader des gens du voyage de s'y installer.
France tv info
Le Journal du Pays basque, jeudi 18 juillet
Samedi 20 juillet
Svitavy, République Tchèque : Marche d'une centaine de néo-nazis à Svitavy, au nord de la République Tchèque, en solidarité avec l'assassin emprisonné d'un Rom en 2001.
http://jule.linxxnet.de/index.php/2013/07/es-ist-wie-krieg-hass-stimmung-gegen-roma-in-tschechien/
Dimanche 21 juillet
Londres, Royaume-Uni : 50 Rroms ont été expulsés d'un parc à Marble Arch, où ils avaient trouvé refuge. Conduits au poste de police, une vingtaine d'entre eux a accepté un billet d'avion pour Bucarest.
novinite.com, 21 juillet 2013
Mardi 23 juillet
Le Havre (76), France : 20 à 25 Roms, campant depuis samedi 20 juillet 2013 dans les jardins de l'église St. Augustin, dans le quartier de l'Eure au Havre, sont sous le coup d'une expulsion.
76 Actu, 23 juillet 2013

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Marseille, France : Expulsion de Roms d'une caserne désaffectée, 91 boulevard Plombières, dans le 3e arrondissement de Marseille. La caserne avait fait l'objet d'une réquisition par des associations solidaires. Les forces de police étaient sous les ordres du commissaire divisionnaire Christophe Groult.
La Provence, 24 juillet 2013. Le Figaro, 23 juillet 2013. Vidéo LCM, 23 juillet 2013.

Vendredi 26 juillet 2013
Marseille (13), France : Décision de justice. Les 400 Roms d'origine roumaine et bulgare installés à la Capelette depuis plus d'un mois ont deux mois pour quitter les lieux sous peine d'être expulsés.
France 3 Provence-Alpes, 26 juillet 2013
Montpellier (34), France : Menacés d'une expulsion imminente, les Roms installés sur le terrain situé entre l'autoroute A9 et le château de La Mogère, au sud de Montpellier, ont déménagé caravanes et véhicules samedi et dimanche pour aller s'installer sur un terrain appartenant à la SNCF.
L'aglorieuse, 29 juillet 2013
Samedi 27 juillet
Prague, République Tchèque : Rassemblement d'une trentaine de nazis anti-roms.
Romea.cz

Saint-Denis (93), France : Expédition punitive d'une quinzaine de personnes casquées et armées de barres de fer et de battes de base ball contre un camp rom, pendant la nuit. Deux blessés graves.

Le nouvel observateur, 27 juillet 2013 
Mardi 30 juillet
Nis, Serbie : Expédition punitive contre un camp rom de Nis, dans la nuit. Insultes racistes et coups de feu pour intimider les habitants. Agression physique d'un adolescent rom.
City of Nis, 31 juillet 2013
Mercredi 31 juillet
Rezé (44), France : Un groupe de soixante Rroms, dont une vingtaine d'enfants scolarisés, est menacé d'expulsion des anciens abattoirs. D'expulsion en expulsion, ce groupe tourne en rond dans Rezé depuis 2010.
Presse Océan, 31 juillet 2013. Presse Océan, 1er août 2013.
Bordeaux (33), France : Le squat de l'avenue Thiers, quartier de la Bastide, à Bordeaux, n'existe plus. Le plus ancien squat de l'agglomération bordelaise a compté jusqu'à 250 occupants, des Roms de nationalité bulgare, dont 77 enfants. Le terrain, propriété de la CUB, a été vidé progressivement de ses habitants. La dernière opération de police s'est déroulée la semaine dernière.
France Bleu info



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