Magazine

La peur de l'amour

Publié le 27 avril 2008 par Journaldecharlotte
Je veux, je veux pas, j'aimerais, j'ose pas... j'ai peur... C'est la conclusion à laquelle j'arrive ces derniers temps quand je me dis que j'aimerais avoir un amoureux. Cette peur de tout recommencer encore... et que ça se termine encore... Cette peur de ne pas se sentir à la hauteur, que l'autre me déçoive tôt ou tard, qu'il ne soit pas sur la même fréquence que moi, etc.
Pensées négatives attirent ce qu'on pense, soit du négatif, alors je préfère ne pas ouvrir mon coeur à l'amour pour le moment... Mais quand même !
Encore aujourd'hui, j'essayais de me souvenir de moments agréables avec mon ex, de ressentir ces feelings si agréables pour remettre cette énergie dans ma vie et l'attirer. Conclusion de l'essai ? On aurait dit que je ne savais même plus ce que c'est que d'être en amour.
J'avais fermé la porte. Voilà. Mon coeur était fermé et je n'arrivais plus à ressentir ce que veut dire être amoureuse. Ça faisait moins mal ainsi. Voilà, la petite souris est repartie se cacher dans son trou...

La peur de l'amour Je vis bien ma solitude, de plus en plus pépère, ceci dit. La vieille fille commence cependant à s'encroûter un peu en se disant que, de toute façon, pour le moment, y'en aura pas. Y'a un peu de laisser-aller, j'avoue...
De l'autre côté, la femme, elle, se dit qu'il est temps de se reprendre en mains, de faire de l'exercice pour raffermir les graisses (sic !), de bien manger pour être de bonne humeur (l'alimentation influence beaucoup les humeurs !), de sortir, de faire du vélo, d'aller danser, de voir du monde, etc. Donc, dès demain, je vais au bureau à pied ! Première étape.
Deuxième étape : ma teinture de cheveux à refaire (mes cheveux commencent vraiment à grisonner, ça devient apeurant !), épilation, ongles et tout le bataclan. Je viens de faire les ongles devant la TV, une bonne chose de faite !
Troisième étape : me trouver des fringues qui me vont bien et qui me mettent en valeur. J'ai
d'ailleurs rempli aujourd'hui un gros sac à poubelle vert de vieux linge que je vais amener à la friperie cette semaine. J'ai donc fait de la place dans le garde-robe pour de nouveaux habits. Ceci dit, à date et malgré le temps passé chez Simons, au Tigre géant, chez Reitmans, chez H & M et au Grenier, je n'ai rien trouvé à mon goût à un prix raisonnable. Je déteste être serrée et, quand je trouve une chemise à mon goût, elle a toujours les bras trop serrés. La mode échalotte ne me convient pas parce que je n'en suis pas une. Je ne suis pas longiligne et ai des formes normales de femme... En plus, je déteste perdre mon temps dans les magasins.

Quatrième étape, la plus importante : larguer mes peurs...

La peur de l'amour J'ai installé mon kit de meubles de jardin sur la galerie tantôt et me suis installée dans mon «lazy-boy» de jardin, une chaise longue à «zéro gravité» dans laquelle je suis phénoménalement bien pour relaxer. C'est là que je pensais à tout ce que je suis en train de vous raconter quand je me suis souvenue d'une technique pour balancer les pensées négatives incrustées en pensées positives : l'inversion psychologique. Il me restait à trouver LA phrase qui allait m'aider à contacter mes peurs et à les larguer.
La phrase qui m'est alors montée est «Même si j'ai peur, je veux être en amour». Instantanément, j'ai senti des frissons chauds un peu partout dans mon corps, preuve que la phrase était bonne pour moi à ce moment-là (si on ne ressent rien, la phrase n'est pas bonne).
Je me la suis répétée plusieurs fois, ressentant ces frissons envahir chaque fois plus mon corps. J'ai fermé les yeux et me suis permise de ressentir ce que ça me faisait... du bien, beaucoup de bien. Tellement que j'en avais presque les larmes aux yeux...

La peur de l'amour Oui, même si j'ai peur, je veux être en amour, laisser entrer un homme merveilleux et sur la même fréquence que moi, pour faire un long bout de chemin ensemble... Cette phrase m'a permise de recontacter mon coeur et de lui dire de ne pas avoir peur, que l'amour est là, que je n'ai qu'à lui ouvrir la porte...
C'est fou ce que notre petit coeur peut redevenir gamin quand il a eu mal. Un vrai coeur d'artichaut caché sous plein de feuilles dures... Alors maintenant qu'il a décidé de sortir sa frimousse, je vais juste lui donner son nounours pour qu'il se sente plus en sécurité et je vais lui parler tous les jours pour qu'il sache que je suis là pour prendre soin de lui afin qu'il n'ait plus peur.
Vour riez en lisant ce dernier paragraphe ? Riez tant que vous voulez ! Le fait est que nos peurs proviennent de notre enfance. Du temps où nous avons imprimé des faits avec lesquels nous vivons aujourd'hui et répétons sans cesse les mêmes patterns. Ces répétitions ne cesseront que quand on aura mis le doigt sur les faits qui nous ont fait imprimer ces croyances inconscientes comme «si j'aime, je serai trompée, il m'abandonnera, je ne suis pas assez bonne pour lui, etc.».
En l'occurrence, on doit retourner en arrière, dans son enfance, pour prendre soin de la petite fille ou du petit garçon que nous étions, qui a eu mal mais dont la blessure n'a pas été pansée par maman, papa ou un adulte conséquent et à valeur positive à ce moment-là. C'est à nous, adultes, de prendre soin maintenant de notre petite fille ou petit garçon pour dépasser et guérir ces croyances... Alors riez concernant mon nounours à mon petit coeur mais c'est quand même comme ça que je vais faire pour le rassurer et lui redonner confiance que «même si j'ai peur, je veux (et peux, mérite et ai droit !) être en amour» !


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Journaldecharlotte 3 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog