The White Queen // Saison 1. Episode 7. Poison and Malmsey Wine.
Malgré quelques bons rebondissements je n'ai pu m'empêcher une fois de plus de m'ennuyer sévèrement devant The White Queen. En effet, cette série est toujours aussi plate et il
faut bien avouer que l'héroïne y est pour beaucoup. Entre un bande son surprésente et des personnages sans envergure, le tout tombe rapidement dans l'ennui le plus total. Et pourtant, la série
avait envie de nous faire frétiller avec quelques bons retournements de situations comme le cliffangher qui laisse espérer une suite assez funeste en son genre. Mais l'on n'en est pas encore là
et c'est justement qui est bien dommage. Si le mort de la semaine était intéressant, j'ai trouvé la scène de la mère qui supplie Edward assez cocasse tant elle était ridicule. Entre les grands
gestes, les dialogues etc. tout sonnait terriblement faux. The White Queen n'a pas suffisamment de moyens et cela se ressent vraiment dans tout ce que la série tente
d'entreprendre. C'est dommage car le sujet n'était pas nécessairement mauvais à la base. Je dirais même qu'au contraire il m'intéressait plutôt bien. Et puis rapidement je me suis rendu compte
que ce n'était pas une bonne série.
Pourtant je suis encore là. Oui, je sais. J'aime parfois me flagéler avec des séries merdiques mais je me soigne et abandonne des choses au passage (j'ai résisté à ne pas aller au-delà du premier
épisode de Cedar Cove et j'ai abandonné The Soul Man et Copper alors que je vous en avait parlé dans un article récent). Si le ménage que je fais est intéressant, il ne vaut plus nécessairement
le coup pour The White Queen. Il ne me reste maintenant que trois épisodes à voir et peut être que le cliffangher saura allumer les bonnes ampoules dans la tête des scénaristes
pour les prochains épisodes qui se doivent de surprendre. Les personnages sont donc toujours aussi fade et la mise en scène n'aide pas vraiment. Elle se veut très docile, trop ennuyeuse et pas
assez ambitieuse. Il y a une manière de faire les séries historiques que Showtime a bien compris par exemple. Du coup, quand l'on regarde The White Queen on se
demande devant quoi l'on est. Starz a même déçu produit bien plus joli comme Magic City avec moins de moyens ou encore Da Vinci's Demons qui n'a
pas à rougir de quoi que ce soit non plus.
Note : 2/10. En bref, une surabondance de musiques de fond irritantes, une mise en scène ronronante et des personnages plats comme une planche à repasser.