Le Lot amont part 5, Laroque des Arcs – Cahors.

Mardi 18 juin, le niveau de la rivière a nettement baissé ce matin, d’au moins 40 centimètres. Nous partons vers 10h et juste avant l’écluse de Bouziès, alors que nous sommes bien dans le chenal, nous raclons un peu le fond ! C’est une impression assez désagréable de sentir qu’à tout moment le bateau peut rester coincé là et qu’il faudra se mettre à l’eau pour pousser. Enfin ça passe en douceur.

Le temps est gris et lourd, au départ il pleuvait un petit peu mais ça s’arrange doucement. C’est toujours un peu frustrant de faire demi-tour pour reprendre le trajet à l’envers mais, sous un autre angle de vue les paysages sont différents et nous avons gardé quelques visites à faire, en particulier à Cahors.

Nous faisons un nouvel arrêt à Saint Cirq, cette fois le nombre de bateaux au stationnement est impressionnant. Nous y restons pour le repas de midi.

En quittant Saint Cirq vers 16h, nous appelons à Bouziès afin de prévenir de notre arrivée et enfin vidanger notre cuve eaux noires. Cette fois nous n’avons plus le choix, elle est pleine.

Nous nous entendons dire que le bateau promenade vient de partir et que nous allons le croiser. Nous devons donc lui laisser priorité dans l’étroit passage qui précède l’écluse de Ganil. Pour autant nous demandons à nous mettre à quai pendant son absence et faire la vidange. Impossible encore, on nous dit qu’il n’y aura pas le temps.

Nous décidons de nous arrêter quand même, très tentés de prendre la place du bateau jusqu’à obtenir notre vidange, mais nous restons corrects, cependant après une demi-heure de palabres, il n’y a rien eu à faire pour vidanger, toutes les excuses ont été bonnes pour nous faire revenir le lendemain. Nous avons du vidanger dans la rivière. Voila donc un équipement public (*) fort mal géré par la société qui en bénéficie …

Nous restons dans le bief pour la nuit.

Mercredi 19 juin,

Cette nuit il y a eu un orage impressionnant, de la pluie presque toute la nuit qui a fait un bruit d’enfer sur le pont. Nous apprendrons dans la journée que l’orage a fait de gros dégâts vers Cahors, des vignobles ont été totalement détruits, des arbres sont tombés et quelques plaisanciers ont eu une belle peur. Nous étions suffisamment en amont pour ne pas être au cœur de ce phénomène. Ceci dit, le temps a changé, il ne pleut plus mais le ciel reste chargé.

Nous passons St Gery, puis Planiols pour faire une pause à Vers, plein d’eau et appoint en Cahors !

A Vers aussi il y a beaucoup de bateaux qui descendent et une belle ambiance internationale sur le quai.

Cette fois en passant à Laroque nous faisons une petite pause. Autant le village est joli vu de la rivière, autant il est sans grand intérêt à terre.

Il longe la route « mondiale n°1″ qui est en fait la départementale 653, et la circulation à pieds n’est pas très agréable.

Cependant pour avoir un beau point de vue sur le Lot on peut monter à la petite chapelle.

Nous repartons vers 16h, passons l’écluse d’Arcanbal pour stationner près du château de Saint Ambroise.

Les pêcheurs posent une ligne pour la nuit, ils n’auront demain pris qu’un Silure, maigre prise qui sera remise à l’eau sans vie car les pêcheurs n’aiment pas ce poisson qui prolifère au détriment des autres espèces.

Jeudi 20 juin, nous avons l’intention de visiter sérieusement Cahors puis d’y faire un repas de qualité.

Nous stationnons au quai juste avant le pont de Cabessut, il n’y a pas grand monde, nous allons passer la journée ici.

Cahors est en fait une très belle ville enchâssée dans une boucle du Lot qu’elle occupe entièrement. Le vieux Cahors est justement à proximité du quai, nous y accédons en moins de cinq minutes.

L‘imposante cathédrale Saint Etienne est dans un style très particulier que j’apprécie moyennement mais elle affiche quelques ouvrages de belle qualité.