Continuum – Episode 2.11

Second Guess

Saison 2, Episode 11 sur 13
Diffusion vo: Showcase – 21 juillet 2013

Une vague d’attaques cyberterroristes paralysent la ville de Vancouver et les indices amènent à soupçonner Alec. Pendant ce temps, Liber8 est sur le point de connaitre une nouvelle orientation …

Une chose est certaine cette saison: on n’a pas eu assez de Kagame. Du coup, cet épisode rattrape le coup et nous offre plein de Kagame, des dizaines de Kagame même. Yeah ! Bon, ce sont des hallucinations, et comme on les voit, on est tout aussi fou que Lucas, mais ça reste quand même Kagame. Youpi !

Lucas est donc fou et cette folie l’a poussé à lancer une attaque d’envergure contre les infrastructures informatiques de la ville, révélant les textos chauds, s’amusant à changer les feux tricolores mais aussi à lacher des vidéos de discussion entre une terroriste et un candidat à la mairie de la ville. C’était un point très intéressant et l’épisode aurait pû livrer une réflexion très intéressante sur la dépendance totale de la population d’aujourd’hui à l’informatique, aux réseaux sociaux et tout ça. Mais non, très vite, le scénariste expédie de coté cette thématique pour en venir à ce qui l’intéressait: faire et défaire les alliances entre les nombreux camps de la série.

On voit ainsi le futur maire traiter avec Sonya, Travis, Julian pour finalement les niquer tous. Pas de bol pour lui, pousser Sonya et Travis en face à fce ne résout rien, ils ne s’entretuent pas entre eux mais se reculbutent sous le regard étonné de leurs hommes de main. J’aime la relation amour/haine de ces deux-là. Elle est bien et ça a le mérite de réassembler Liber8 en un seul camp. De toute façon, ils n’avaient plus trop le choix avec Lucas arrêté et Garza disparue (d’ailleurs, il ne s’en inquiète plus trop le Travis. Ou alors, c’est pour cela qu’il voulait voir Kiera peut-être.) Ca tombe bien de recoller Liber8 ensemble au moment où Escher s’affirme comme un vrai danger.

Je fais flipper tout le monde, même les dauphins.

Et il s’avère très réussi ce méchant. Enfin je suppose qu’il est méchant. Il agit bie ndans l’ombre et fait quand même super flipper. Il a le charisme de l’emploi contrairement au fan raté de la mèche Justin Bieber et qui se prend pour un mythe grec à la télé. Escher manipule Emily (ça semble plus que clair vu ses réactions dans cet épisode), fait peur à Kellog, etc … Il a vraiment des pions partout et le final où il surveille toute la ville grâce aux caméras de surveillance est réussi. Ca le rend encore plus inquiètant et en plus, ça justifie tous les plans débiles de caméra qu’on avait durant l’épisode. Bref, cet épisode l’installe vraiment bien comme un pion super dangereux dans la partie que se livrent les personnages de la série.

A coté de cela, Carlos et Kiera mènent l’enquête. Enfin, je devrais plutôt dire qu’ils sont portés par les évènements. Ils n’agissent pas vraiment, réagissent à peine et les circonstances ainsi que le job et les idées des autres les poussent là où il faut être. Et non seulement, ils ont du bol avec Lucas mais en plus, Kiera gagne au trivial poursuit en rcupérant tous les camemberts en un seul coup. La voilà donc en possession de la sphère temporelle. Intéressant mais c’est quand même pas mal forcé pour amener les enjeux du final à venir dans deux épisodes.

Sinon, j’aime aussi le coté de plus en plus radical de la police. Et si les actions de Kiera ont pu pousser Julian vers l’extrêmisme, son même extrêmisme est en train de pousser les forces de l’ordre vers une radicalité jamais vue. Et le futur peu enviable semble de plus en plus inévitable, chacun des deux camps renforçant toujours plus l’autre dans son extrêmism. Et ça, c’est un super point bien intéressant.

Bref, 7/10

Un épisode qui avait beaucoup de choses à dire et à faire. On sent bien que c’est le début des préparatifs en vue du final. Malheureusement, cela laisse sur le bas-coté un thème qui aurait été très intéressant à développer, celui de la dépendance à l’informatique. Heureusement, la montée en puissance des extrêmismes est bien rendue.