Je mets au défi Bruno Gollnisch de rendre public son test ADN !

« Français de fraiche date ». Voilà tout ce qu’a trouvé Bruno Gollnisch, l’un des principaux responsables du Front national pour qualifier un responsable du Parti socialiste (d’origine brésilienne) et dont les arguments avancés ne lui convenaient pas. Il est allé farfouiller dans la vie privée de ce membre du PS et s’est déclaré peu étonné par sa démonstration eu égard à ses origines et, donc, par le peu d’attachement qu’aurait selon Gollnisch cette personne à l’égard de la patrie et du drapeau tricolore. A lire la notice biographique de M. Gollnisch, on découvre qu’il est le descendant d’une famille de grands industriels de l’est de la France et que nombre de ses aïeux ont eu des responsabilités nationales. L’un d’entre eux fut même un chef militaire de la Commune de Paris, ce que M. Gollnisch doit vivre comme une tache ? La nationalité ne se discute pas. Quand on est français, ce n’est ni de fraiche date ni de plusieurs siècles. On est Français (surtout quand on a choisi cette nationalité) parce qu’on est attaché aux valeurs de la France et qu’on souhaite vivre et travailler dans ce pays. Dès lors, tout procès d’intention est illégitime. Toute suspicion inadmissible. Je fais une proposition à M. Gollnisch. Qu’il se soumette — et lui seul — à un test ADN qui permettrait de connaître l’origine biologique de la lignée de ce militant nationaliste. On pourrait remonter assez loin, ne serait-ce que pour constater les croisements de l’histoire et les hasards des rencontres. Qui sait, M. Gollnisch a peut-être des ascendants arabes ou africains ? Ce qui n’aurait rien que de très naturel compte tenu des migrations et des échanges mondialisés lesquels ne datent pas d’hier. Si c’était le cas, serait-il pour autant un mauvais Français ?