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Menaces, menaces : jouons à nous faire peur

Publié le 06 août 2013 par Egea
  • Etats-Unis
  • Terrorisme

Voici donc les États-Unis qui ferment leurs ambassades à travers le monde, parce que, paraît-il, Al Qaida préparerait un attentat gigantesque. Et les Yes-Men de fermer leur ambassade au Yémen (FR, UK, RFA, Norvège,...). ben voyons. Vous y croyez ? J'aimerais quand même qu'on cesse de nous prendre pour des abrutis.

Menaces, menaces : jouons à nous faire peur
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Voici donc l'affaire PRISM qui dure depuis deux mois. Le grand champion des libertés B. Obama, est pris en flagrant délit d'espionnage du monde entier et de ses propres compatriotes. Déjà, le maintien de Guantanamo ou l'augmentation des frappes de drones faisaient douter de ses réelles intentions pacifistes, mais avec ce coup-là, on voit le dessous des cartes.

Comme par hasard, voici donc que grâce à la NSA, grâce à PRIMS, nous apprenons que le numéro deux d'Al Qaida projetterait un attentat. Des preuves ? que nenni, voyons, on ne peut rien vous dire, c'est secret, mais vous pouvez nous faire confiance.

Ben non, on ne peut pas vous faire confiance. Et cela sent trop sa manip à cent balles pour retrouver un peu de sondage. et comme par hasard, voici donc les sondages de popularité de la NSA qui remontent en flèche. Mais qui croit encore aux sondages de commande ? qui croit encore à cette mascarade ?

J'en ai un peu assez qu'on me prenne pour l'idiot de service. Je sais, je n'ai pas beaucoup d'efforts à faire, mais ce n'est pas une raison pour abuser. Et là, trop, c'est trop. Marre qu'on me serine le coup de la menace terroriste. Marre qu'on invente des ennemis. Marre qu'on joue le secret d'un côté et l'ultra surveillance de l'autre. Marre de cette confusion des genres qui constitue, en fait, la vraie menace.

Cette confusion des genres, voici au fond ce qui est réellement le plus dangereux, aujourd'hui.

On lira avec la plus grande attention le billet de Guerric Poncet (on utilise la trouille pour justifier PRISM), dans le Point, qui honore ce journal dont je n'avais pas grande opinion à cause de ses couvertures farcies et caniveautesques : mais là, chapeau bas, tout est dit.

Bref, à force de faire n'importe quoi, les États-Unis sont en train de devenir très inquiétants.

Il y a douze ans, on avait excusé l'hubris américaine, ce dérèglement de la raison suscité par un excès d'émotion. Mais aujourd'hui, de quoi s'agit-il ? Peut-on raison garder ? Et cesser de prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages ?

O. Kempf


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