Ils ont soulevé le Vince Lombardi il y a 2 ans avant de
rater les séries l’an passé. J-R se
demande qui sont les vrais Giants?
Les hommes en bleu sont vraiment une équipe difficile à
jauger. Souvent inconstants, parfois décourageants, ils peuvent cependant
devenir imbattables lorsqu’ils ont pris leur élan. L’an dernier, malgré une campagne bien
ordinaire, les G-Men ont présenté une fiche de 9-7, bonne pour le second rang
de la NFC Est.
Cette saison décevante a résulté en un printemps animé à
Gotham et de nombreux changements ont été apportés à l’alignement. Défensivement, ce fut lamentable contre la
course l’an dernier. Le robuste DT Cullen Jenkins, arraché aux ennemis de
Philadelphie sur le marché des joueurs autonomes, devra boucher le trou au
milieu de la D-Line. Le front défensif présentera d’ailleurs un nouveau visage,
avec les départs de Chris Canty et Osi Umenyiora. Afin de générer une pression
sur le quart qui a fait défaut l’automne dernier, on anticipe de bien
meilleures saisons du vétéran Justin Tuck et du freak encore ennuyé par des
spasmes au dos, Jason Pierre Paul.
Il le faudra d’ailleurs, car la secondaire et la tertiaire
n’inspirent pas confiance. En fait, le groupe de secondeurs des G-Men est parmi
les plus faibles de la NFL. Quant à la tertiaire, elle s’est fait passer 4068
verges dans la face en 2012, la 5e pire performance du football, et
a perdu le safety Kenny Phillips durant l’hiver. New York espère que le vétéran
CB Corey Webster redeviendra lui-même et que Prince Amukamara justifiera enfin sa
sélection en première ronde il y a quelques années. Tous ces belles intentions
sont bien louables, mais le salut défensif des Giants passera par la
performance de la ligne défensive, tant contre la course qu’en pass rush.
Offensivement, le plus gros départ est celui du RB Ahmad
Bradshaw. Un combo Andre Brown et David Wilson devrait assurer la relève.
Wilson est le petit vite qui peut frapper les coups de circuit, mais dont les mains
douteuses l’ont relégué dans le « doghouse » de coach Coughlin l’an
dernier tandis que Brown est le gros porteur abrasif spécialiste près de la
zone de buts.
Toutefois, le pain et le beurre des G-Men sera le jeu
aérien. En ce sens, Eli Manning doit retrouver son statut d’élite et la ligne
offensive doit se ressaisir après une saison 2012 en demi-teinte. Le Manning
qui performe en séries comptera sur son duo d’enfer Hakeem Nicks – Victor Cruz
pour l’appuyer dans cette quête. On s’inquiète un peu de Nicks cependant,
fragile et bougonneux en attendant son gros contrat qui ne vient pas. Il a raté
quelques entraînements en raison de blessures superficielles qui irritent son
entraîneur-chef. Une controverse potentielle à surveiller donc, surtout dans un
marché médiatique comme New York. Cependant, le club s’est amélioré au poste de
TE grâce à l’acquisition de l’ancien Raider Brandon Myers.
Ce qui nous rend
optimiste
- Coach Coughlin demeure l’un des meilleurs de sa profession
- La ligne défensive a tous les éléments pour dominer.
- Eli Manning sait élever son jeu d’un cran dans les moments
important et ses 2 armes offensives principales sont encore là
- Malgré une campagne difficile l’an dernier, les Giants
n’étaient qu’à une victoire des séries dans une division qui ne compte pas de
clubs dominants
Ce qui nous inquiète
- Jason Pierre Paul et Hakeem Nicks débutent l’année avec
des petits bobos. Ce sera quoi rendu en décembre?
- Les secondeurs et la tertiaire feront-ils le boulot?
- C’est un club inconstant
- Après Indianapolis (blessure de Peyton Manning) et la
Nouvelle-Orléans (scandale des primes pour blesser), est-ce que la Super Bowl
Curse frappera New York?
Prédiction :
Dans cette division, tout le monde va jouer aux alentours de 500. Les Giants ne
seront pas différents et compileront une fiche de 9-7, ce qui suffira pour
remporter le titre de la section, grâce à une victoire le dernier dimanche
soir, au SNF, contre les Redskins!
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On poursuit demain avec...les Bills!