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Fresh hair

Publié le 08 août 2013 par (dé)maquillages @demaquillages
On continue dans la « revue de produits » (billets faciles et rapides à écrire, parfaits pour les vacances) avec un focus routine capillaire et une petite parenthèse « greenwashing ».
Résumé des épisodes précédents : côté cheveux, on en été resté à ma redécouverte des bains d’huile et l’abandon de l’après-shampooing, via une routine 100% Leonor Greyl.
Depuis, j’ai réintégré de temps en temps l’après-shampooing car mes cheveux (et mes habitudes tenaces) le réclament quand même, ce qui donne une routine qui pourrait vous paraître décousue mais qui me convient bien : en alternance, une fois sur trois, shampoing + après-shampooing ou après-shampooing seul low poo ») ou bain d’huile + shampooing. Et de temps en temps du shampoing sec pour espacer les lavages.
Cet été, j’ai emporté dans ma valise 3 nouveautés de la nouvelle gamme Timotei Pure, « 0% silicones, parabens, colorants ». 
FRESH HAIR
Je rappelle en passant qu’il y a une orthographe française pour désigner les conservateurs mal-aimés suscités (« parabènes »), et j’imagine que vous vous doutez, si vous me connaissez bien, que ce genre de revendications a plutôt tendance à me faire fuir (à relire : Sans « sans » ? et Marre de l’anxiogénisme anti-cosmétique). Je ne suis pas par ailleurs une grande fan des géants lessiviers américains comme Unilever (auquel appartient la marque Timotei), connus pour privilégier (sans commune mesure, paraît-il) le capital à l’éthique, mais bon, les temps changent, ils se sont engagés récemment à n'utiliser que de l’huile de palme éco-gérée, par exemple, et leurs formules semblent avec les années devenir un peu moins cheap et plus respectueuse du cheveu, laissons-leur une nouvelle chance.
Un petit mot d'abord sur leurs visuels de pub dans la mouvance de celle du Petit Marseillais en 2003 (je voulais vous les mettre ici pour illustrer mon propos mais je ne retrouve pas le magazine dans lequel je les ai vus, si par hasard quelqu'un peut me les envoyer, ça m'intéresse :)) leur slogan « L’essentiel pour une beauté naturelle » et leurs logos « feuille verte » sur les flacons, bons exemples de greenwashing qui peuvent faire croire à des formules 100% écologiques alors qu'il n'en est rien (je cite pour les connaisseurs quelques ingrédients : PEG-150 distearate, disodium EDTA, PPG-21, sodium laureth sulfate…)
(cela dit, moi, même si je fais un minimum attention à ce que je me mets sur le visage et le cuir chevelu, je ne suis globalement pas une flippée du synthétique - d'ailleurs s’ils n’avaient pas fait de greenwashing, je n’en aurais même pas parlé). 
(à propos de greenwashing, je vous conseille ce blog : The Greenwasher)
Ces produits, alors ? 
Et bien pas mal du tout !! D’autant plus à ces petits prix-là. 
Le shampooing Timotei Pure me laisse les cheveux à peu près démêlés et bien crissants sous les doigts (ce qui veut dire qu’il a bien éliminé tout résidu accroché telle une sangsue à la fibre capillaire, et que cette dernière est propre comme un sous neuf) et le cuir chevelu « respire ».
L’après-shampooing
Timotei Pure, malgré son absence de silicones (= la solution de facilité pour démêler), fait bien son travail et gaine correctement le cheveu sans trop l’alourdir. Par contre, en usage « low poo » (c’est-à-dire utilisé seul à la place du shampooing), il n’est pas extraordinaire, ils laisse la fibre terne et un peu grasse (… mais il n’est pas prévu pour et usage, me direz-vous).
Enfin, le shampooing sec Timotei Pure est peut-être le meilleur que j’aie eu l’occasion de tester (je suis une grande utilisatrice de shampooings secs « cache-misère » pour gagner 1 journée supplémentaire entre 2 shampooings, et ce bien avant la nouvelle tendance arrivée il y a 2-3 ans avant laquelle c’était une galère d’en trouver, à part le Klorane et un autre pas cher dont j’ai oublié la marque et dont il restait parfois 2-3 exemplaires tout en bas des linéaires chez Monoprix, les jours de chance). Un petit spray sur les racines, on attend 2 minutes, on brosse et voilà : bye bye les racines grasses !! Et sans effet « Karl Lagarfeld », vous savez, cet effet grisonnant dû à la poudre blanche absorbante.
Dernier produit de ma routine capillaire du moment : l’Huile Réparatrice Cheveux de Yves Rocher (là aussi « sans silicone, sans parabène, sans colorant »… mais dont la compo est quasi 100% végétale : huiles de tournesol, ricin, jojoba, macadamia…).
FRESH HAIR
Je l’utilise en « bain d’huile », c’est-à-dire que je l’applique sur cheveux secs avant le shampooing, la laisse poser 20 minutes environ avant de me shampooiner avec le Timotei Pure, et n’applique pas d’après-shampooing ensuite. Elle est très efficace, sent très bon, le pack est très pratique, elle a tout bon.
Petite parenthèse culture C (« culture Cosmétique ») : si vous lisez sa composition, vous verrez qu’elle contient de la « castor oil ». Non, ce n’est pas de l’huile de castor, cette dénomination est un « faux-ami » anglais : c’est de l’huile de ricin !! Une plante. Rassurez-vous. ;)

Si vous avez testé un ou plusieurs de ces produits capillaires, on attend votre avis pour compléter le mien ! 

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