Financièrement, toutes les équipes ne sont pas égales en NBA. La ligue essaie depuis toujours de mettre en place des règlements pour que chacune ait environ le même budget à investir dans leurs effectif. Mais le salary cap actuel est depassable par bien des manières. Les GM connaissent les clauses spéciales qui leur permettent d'engager des stars à foison et certains n'hésitent même plus à payer la luxury tax.
On l'a vu par le passé, certaines équipes comme les Knicks et les Lakers ont moins de difficulté a payer les "amendes" que les Bucks par exemple... Avec l'arrivée de Mikhail Prokhorov à la tête des Nets, on a encore atteind un nouveau pallier lorsqu'il s'agit de dépenser sans compter.
Le multi-milliardaire payera l'an prochain, la somme mirobolante de 88 millions de dollards... rien qu'avec la luxury tax ! Les arrivées de Kevin Garnett, Paul Pierce, Andrei Kirilenko et Jason Terry font exploser le budget de l'équipe...
Les 102 millions que représentent le salaire de Brooklyn cette année ne sont pas un frein dans les projets du propriétaire Russe.
Pour le NY Post, Adam Silver explique :
"Rien n'est interdit dans les démarches de Prokhorov. Nous avons mis en place un système pour freiner les abus avec des lourdes taxes... mais rien n'est prévu pour ceux qui ont les moyens de les payer."
Pas de Hard Cap donc, c'est le problème du CBA actuel. Pendant le lockout, c'est en partie sur ce point que joueurs et propriétaires avaient perdu du temps avant de trouver un accord. Silver pense qu'il aurait été préférable de mettre au point cette limite maximale de salaire qu'on ne pourrait dépasser sous aucun prétexte. Il conclut en relativisant :
"J'étais pour le Hard cap, Je trouve que les équipes qui peuvent dépenser plus ont un enorme avantage. Mais on l'a vu par le passé... une plus grosse masse salariale ne fait pas forcément gagner des titres... même si elle aide à y arriver."
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