25 nouvelles mutations identifiées sur 9 gènes clés, associées à une forme dévastatrice d’épilepsie infantile, viennent d’être découvertes par cette équipe internationale de l’Université de Californie – San Francisco (UCSF). Parmi ces découvertes, 2 gènes qui n’avaient jamais été associés auparavant à cette forme d’épilepsie et une majorité de mutations génétiques impliquées sur un petit nombre de voies cellulaires. Des conclusions, publiées dans l’édition du 11 août de la revue Nature qui vont favoriser le développement de tests de diagnostic et de traitements ciblés.
Cette équipe mondiale du « San Francisco Epi4K Consortium & Epilepsy Phenome/Genome Project « , menée ici par le Dr Daniel Lowenstein, un neuroscientifique de renom spécialiste de l’épilepsie et par le Dr Ruben Kuzniecky, de l’Université de New York, qui supervise le Phenome / Genome Project, vient, avec l’identification de nouveaux gènes-clés impliqués dans l »épilepsie infantile sévère, d’ouvrir d’importantes perspectives dans son diagnostic et sa prise en charge. Alors que, rappellent les auteurs, plus d’un tiers des patients atteints d’épilepsie ne sont pas traitables avec les médicaments existants.

Alors qu’il n’existe encore aucun médicament disponible qui cible les causes moléculaires de la maladie, ces résultats vont pouvoir être très vite exploités dans des tests de diagnostic pour nourrissons mais aussi pour développer de nouveaux traitements.
Source: Nature doi:10.1038/nature12439 online 11 August 2013 De novo mutations in epileptic encephalopathies

