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Les Charlot mènent l'enquête !

Publié le 12 août 2013 par Delanopolis
Les époux Pinçon-Charlot, sociologues obsédés par l'entre-soi des riches (cela va devenir un thème d'étude pour le WWF tant cette espèce traquée en "Hollandie" cherche activement refuge à l'étranger) viennent d'être appelés au secours par les Delanoistes pour dire que non, décidément, Paris ne se boboïse pas ! Les Charlot mènent l'enquête ! Connus pour avoir dénoncé en Sarkozy, un "président des riches", ce que les prolétaires bénéficiaires des mesures en faveur de la défiscalisation des heures supplémentaires doivent trouver saumâtre désormais qu'elles ont été supprimées, les époux Pinçon-Charlot s'énervent en déambulant dans le 16ème arrondissement. C'est leur droit et tout le monde ne peut pas s'intéresser aux us, avantages et privilèges des néo-noblesses bureaucratiques choyées par le PS.

Sensible, sans doute du fait d'études d'opinion commandées discrètement, aux critiques qui s'abattent sur le paradis, d'ailleurs artificiel, que la politique municipale entend concocter pour les bobos, la mairie a interrogé les Pinçon-Charlot. Ils sont catégoriques : le bobo parisien n'existe pas et les merveilleux logements clientélistes, pardon sociaux, statistiquement créés par Delanoë auraient, de toute façon, raison de son apparition.

"Il n’est pas possible de dire que Paris est une ville de bobos car elle accueille beaucoup d’autres populations, notamment si l’on considère les migrations alternantes. C’est-à-dire tous les gens qui viennent travailler à Paris. La population change dans la journée et le niveau social moyen baisse alors de manière significative." proclament ces intéressants chercheurs. Ils considèrent donc que personnels de services et ancillaires sont sociologiquement assimilables à leurs maîtres !

La gauche fait des percées théoriques stupéfiantes sous l'effet du delanoisme ...

On comprend mieux pourquoi ces Pinçon furent invités à chnater lors d'un grandiose débat pour célébrer les 10 ans de Delanoë à la mairie en 2011 ( voir LA ) et pourquoi le site Paris.fr les appelle aujourd'hui à la rescousse.

Aux bobos, exerçant souvent des professions intellectuelles et semi-intellectuelles aux statuts et revenus déclinants, la mairie de Paris fait croire, à coup de com, de services quasi-gratuits en apparence (Vélib') et de politique discrètement hostile aux banlieusards qu'ils vivent mieux dans un entre-soi parisien protégé.

Mais ce sont plutôt des bomos, des bourgeois modernes, qui font la dynamique d'une cité, comme ceux qui naguère fondèrent le théâtre des Champs-Elysées sur deniers privés ou qui confièrent leurs constructions à Guimard à Paris ou Gaudi à Barcelone qui nous font aujourd'hui défaut.

Ces bomos, la municipalité ne les aime pas car ils votent mal. Du reste, il y en a de moins en moins.




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