
Cette mentalité qui veut que tous requièrent la protection bienveillante de l’État est devenue un boulet qui empêche l’économie québécoise de se développer à son rythme optimum. Le protectionnisme canalise des fonds vers des entreprises inefficaces au détriment d’entreprises mieux adaptées aux besoins de l’économie québécoise.
Les arguments pour justifier l’intervention de l’État dans l’économie sont toujours les mêmes : les autres le font, alors il faut nous aussi protéger nos entreprises; les gros vont manger les petits et le consommateur sera à leur merci; il faut créer ou protéger des emplois; si on ne protège pas les entreprises en région, les régions vont devenir des communautés fantômes; etc.
Ces arguments sont la plupart du temps bidon et servent surtout à camoufler les vraies raisons de l’interventionnisme étatique : le pouvoir politique qui en découle.
En économie, le rôle premier du gouvernement consiste à créer un environnement économique favorable aux investissements privés. Malheureusement, à ce chapitre, le Québec arrive bon dernier en Amérique du Nord.
La propension des politiciens québécois à protéger les groupes d’intérêt a des conséquences négatives importantes pour la société : un niveau de taxes quasi usuraire; un endettement irresponsable; un niveau de pauvreté et de chômage inutilement élevé; la déresponsabilisation croissante des individus et des entreprises; des prix anormalement élevés pour nos produits et services; etc.
Ce système pénalise tout le monde : les entreprises, les contribuables et les consommateurs. Seuls les politiciens sont avantagés et encore, seulement à court terme.