Ah, Saints Row IV ! Ses sondes anales, ses sextoys qui servent d’armes, son humour gras… Un programme alléchant, dont on doit maintenant juger la pertinence vidéoludique. Est-ce que c’est en proposant n’importe quoi que l’on devient n’importe qui ? Éléments de réponse.
![[Test] Saints Row IV – Grand capharnaüm virtuel [Xbox 360] SR41](http://media.paperblog.fr/i/663/6631309/test-saints-row-iv-grand-capharnaum-virtuel-x-L-gQ6fx0.jpeg)
Saints Row IV, c’est Saints Row : The Third qui se demande devant le dernier trailer de GTA V s’il doit continuer à entretenir un semblant de sérieux alors qu’il y en a qui le font bien mieux que lui. Alors du coup, il décide de devenir le titre phare en matière de n’importe quoi et de l’ériger en institution. Et ça marche.
![[Test] Saints Row IV – Grand capharnaüm virtuel [Xbox 360] SR43](http://media.paperblog.fr/i/663/6631309/test-saints-row-iv-grand-capharnaum-virtuel-x-L-2BbPgo.jpeg)
On incarne toujours le chef des « Saints », ce gang tellement influent que son leader est devenu président des États-Unis, intégré de force dans une simulation, façon Matrix, après que des aliens, les Zins, aient attaqué la terre. Étant dans un monde virtuel, tout vous sera forcément possible en plus du gameplay « à la GTA » habituel, et ce, dès la première heure de jeu. En effet, vous aurez très vite accès au super sprint, au super saut, aux pouvoirs télékinésiques… Vous serez ainsi un vrai petit dieu dans ce monde rempli de glitches et de textures approximatives. Cependant, je vous rassure, les développeurs ont fait exprès de mettre des glitches et des textures approximatives dans le jeu. C’est juste pour ajouter à l’aspect virtuel des environnements.
![[Test] Saints Row IV – Grand capharnaüm virtuel [Xbox 360] SR42](http://media.paperblog.fr/i/663/6631309/test-saints-row-iv-grand-capharnaum-virtuel-x-L-i2o5SN.jpeg)
Tellement classique d’ailleurs, que si le jeu n’avait pas tout cet univers foutraque et rentre dedans, qu’il aurait juste été… moyen. Mais hé, tout va bien : le jeu est justement foutraque et rentre dedans.
7
/10
Note JDG
déraisonnableFinalement, Saints Row IV, ce n’est pas juste du n’importe quoi. C’est un gameplay « bac à sable » certes déjà-vu, mais avec l’enrobage le plus délicieusement extravagant qui soit. Et rien que pour ça, on se délectera du mode histoire qui se révèle extrêmement varié et délirant. Pas sûr, par contre, qu’on ait systématiquement envie de le finir à 100 % ensuite.
Saints Row IV, c’est sur Xbox 360, PS3 et PC. Le prix conseillé est de 60 €. Ou d’1 000 000 d’euros.
