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SOCIO: Avoir une grande fratrie réduit le risque de divorce – American Sociological Association

Publié le 16 août 2013 par Santelog @santelog

SOCIO: Avoir une grande fratrie réduit le risque de divorce – American Sociological AssociationGrandir au sein d’une famille nombreuse semble préparer à la vie en couple, puisqu’associé, selon cette étude à un moindre risque de divorce. Chaque frère et sœur «  en plus  » réduirait même le risque de divorce de 2%, selon ces chercheurs de l’Université de l’Ohio. Ces données, présentées à la 108e assemblée annuelle de l’American Sociological Association, associent en fin de compte, 2 tendances, réduction de la taille des familles et augmentation des taux de divorce.

Un écart très significatif entre les enfants uniques et ceux de familles nombreuses, explique Doug Downey, co-auteur de l’étude et professeur de sociologie à l’Université Ohio State. Mais la surprise de cette étude est plus dans l’effet lié à l’évolution de la structure familiale, chaque frère et sœur supplémentaire apportant plus d’expérience avec les autres, et donc une aide supplémentaire pour faire face, plus tard, à une relation de mariage en tant qu’adulte.

L’étude a utilisé les données de la cohorte américaine General Social Survey portant sur environ 57.000 adultes interviewés entre 1972 et 2012. Les chercheurs ont bien pris en compte des facteurs de confusion possibles comme l’éducation, le statut socioéconomique, la structure familiale, la race, l’âge au moment du mariage, l’orientation sexuelle et l’appartenance religieuse.

L’analyse montre, quelle que soit la génération étudiée, que chaque frère ou sœur supplémentaire jusqu’à 7, apporte une protection supplémentaire contre le divorce.

La fratrie permet de développer la négociation : Les auteurs suggèrent que grandir dans une famille nombreuse permet de développer un ensemble de compétences de négociation dans les relations, conflictuelles comme positives. Cela développe l’empathie et la capacité à régler les problèmes et permet de construire «  une bonne base  » pour les relations de couple. Les auteurs n’en sont pas à leur premier coup d’essai. En 2004, une précédente étude concluait à de meilleures compétences sociales chez les étudiants de familles nombreuses.

Source: American Sociological Association’s 108th Annual Meeting Are There Long-Term Consequences to Growing Up Without Siblings? Likelihood of Divorce Among Only Children (Visuel © philippe Devanne – Fotolia.com)

 

 


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