Dans mon livre, je souhaitais vraiment exprimer ma foi sans l'imposer. Aucune envie de dire : « la façon d'y arriver, c'est comme ça », « si vous ne croyez pas en Dieu, tant pis pour vous »...
Cette foi, j'ai mis longtemps à en parler publiquement. Car c'est très intime et très abstrait. Même si je la vis très concrètement au quotidien. La lampe frontale est la meilleure comparaison que j'aie trouvée, quelque chose qui m'accompagne. Et la lumière sur un chemin difficile, c'est aussi source de chaleur, de réconfort.
Le chemin n'en est pas moins escarpé. La foi n'empêche pas la souffrance, elle ne console pas. Mais elle me permet de retrouver cette confiance en plus grand que moi, cette confiance merveilleuse qu'ont les enfants.
Anne-Dauphine Julliand