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Critiques Séries : The Newsroom. Saison 2. Episode 6. One Step Too Many.

Publié le 19 août 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

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The Newsroom // Saison 2. Episode 6. One Step Too Many.


Quand j'ai lancé mon épisode de The Newsroom, j'ai eu peur. En effet, j'ai cru me retrouver face à un épisode d'une heure et trente neuf minutes, autant vous dire que mon coeur a fait un bond. Et puis après on m'a rassuré et j'ai enfin pu regarder mon épisode sereinement car oui, il ne durait bien que cinquante minutes. Au fond, cela n'aurait pas été une étrange idée de faire un épisode de la taille d'un film dans le sens où Aaron Sorkin est quelqu'un de très riche en termes de dialogues. Il sait comment développer des personnages sur de longues feuilles de papier de scripts. Et c'est un bon. Mais il peut parfois aussi s'égarer. C'est en partie ce qui'l a fait avec le début de cette saison. Et puis l'épisode précédent s'est repris car il a permis à The Newsroom de revenir à ce qu'est le coeur de son sujet : la fabrication d'une émission d'informations. Du coup, l'épisode du temps réel de la semaine dernière m'avait redonné espoir. L'espoir de revoir le The Newsroom que j'ai aimé durant la première saison. Cet épisode n'était certes pas aussi brillant mais il était bon et cela fait vraiment plaisir à voir, croyez-moi.
Cet épisode va revenir sur deux sujets prédominants cette saison. Le premier c'est la compagne politique. J'aime bien cette partie de la saison que je trouve à la fois objective et bien menée. Je pense que Aaron Sorkin a envie de nous parler de politique à nouveau, comme à l'époque de The West Wing. Ca doit lui manquer et à mon sens cela se ressent dans ce qu'il fait de la politique dans The Newsroom. C'est piquant, c'est inspiré et puis il y a un truc qui fait que l'on adhère tout de suite. Pourtant, si le personnage de Constance Zimmer est absolument fabuleux, celui de le Grace Gummer par exemple n'est parfait mais il y a quelque chose de plaisant dans son innocence que j'aime bien. L'autre sujet de la saison est la fameuse affaire Genoa. Si cela commence à traîner en longueur, cet épisode tente de nous donner l'opportunité d'en voir un peu plus et ce n'est pas de refus. Dans tout ce que The Newsroom nous raconte, il y a une erreur commise par ACN qu'ils vont payer d'une manière ou d'un autre à l'issue de la saison.

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Mais laquelle ? C'est encore une question sans réponse mais la série s'amuse de façon assez intelligente avec tout cela pour que l'on passe un agréable moment. C'est la première fois de la saison que je pense réellement que l'affaire Genoa a son potentiel. On a pu passer des épisodes à nous ennuyer avec Maggie à l'autre bout du globe, ou encore avec des élucubrations pas toujours très inspirées mais The Newsroom revient ici à quelques fondamentaux. Au fond, je pense que toute l'affaire Genoa est en fait un gros coup monté et que c'est aussi ce qui pourrait bien faire couler la crédibilité de la chaîne. A certains moments de l'épisode, on enchaîne alors les dialogues, les scènes, tout cela dans le but de nous égarés dans tous les sens. Mais c'est réussi et fait avec beaucoup de finesse finalement. Je pense finalement que l'affaire Genoa devient la meilleure chose que la série ait pu délivrer depuis ses débuts. Et c'est une excellente chose même si au fond j'ai peur que cela s'achève en queue de poisson. Il va réellement falloir nous surprendre quand le glas de cette intrigue aura sonné à l'issue de cette saison. Ce n'est pas possible autrement.
En tout cas, je ne pouvais pas rêver mieux de la part de The Newsroom. Je retrouve la série que j'aime bien, celle qui me fait littéralement jouir devant des monologues de Will McAvoy (qui va encore une fois nous prouver qu'il a un sens inné pour avoir la respiration de deux personnes en lui même). Il y a une petite scène, anecdotique je sais bien, mais qui m'a énormément plu c'est le moment où très justement Will McAvoy regarde une rediffusion de son journal de la veille avec sur l'écran l'intonation de sa voix tout au long de ses dialogues. Cela permet de voir que le journaliste contrôle énormément sa diction, son phrasé, sa manière de dire les choses tout simplement. Et je dois avouer que tout cela me plaît tout autant.
Note : 8/10. En bref, je retrouve le The Newsroom que j'aime.


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