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Hommage aux tirailleurs Sénégalais

Publié le 19 août 2013 par Anttrn1
6-RTS_web.jpg Les tirailleurs Sénégalais sont un corps de militaires constitue au sein de l’Empire colonial français en 1857, principal élément de la ≪ Force noire ≫. En 1914-1918, ce sont environ 200 000 "Sénégalais" de l’AOF qui se battent dans les rangs français, dont plus de135 000 en Europe. 30 000 d’entre eux y ont trouve la mort, et nombreux sont ceux qui sont revenus blesses ou invalides. Les troupes levées en Afrique du Nord, théoriquement non noires, comprenaient en fait aussi des Africains noirs(15 000 noirs au Maroc, pour 30000 soldats environ), qui servent sous les ordre de Mangin]. En 1857, Louis Faidherbe, gouverneur général de l’Afrique occidentale française, en manque d’effectifs venus de la métropole sur les nouveaux territoires d’Afrique, pour faire face aux besoins génères par la phase de colonisation, crée le corps des tirailleurs sénégalais. Le décret fut signe le 21 juillet 1857 a Plombières-les-Bains par Napoléon III. Jusqu’en 1905, ce corps intègre des esclaves rachetés a leurs maîtres locaux, puis des prisonniers de guerre et même des volontaires ayant une grande diversité d’origines. Les sous-officiers proviennent généralement de l’aristocratie locale. Les tirailleurs sénégalais ne sont pas nécessairement sénégalais, ils sont recrutes dans toute l’Afrique. Certains Sénégalais, nés Français dans les quatre communes françaises de plein exercice du Sénégal, ne sont pas considérés comme tirailleurs mais l’égalité avec les blancs n’était pas encore la règle. Lors de la Première Guerre mondiale, de nombreux Africains sont morts sur les champs de bataille français de la Première Guerre mondiale. Jacques Chirac, en tant que président de la République française, dans son discours pour le 90e anniversaire de la bataille de Verdun, avait évoque 72 000 combattants de l’ex-Empire français morts entre 1914 et 1918,≪ fantassins marocains, tirailleurs, d’Indochine (Cochinchine, tirailleurs Anamites). Marsouins d’infanterie de marine ≫. Sur ce point, les chiffres sur le nombre des soldats des armées coloniales et impliques au front entre 1914 et 1918, divergent. Après la guerre franco-allemande de 1870, en pleine préparation de la guerre 1914-1918, en 1910, le colonel Mangin dans son livre ≪ La force noire ≫ décrit sa conception de l’armée coloniale, alors même que Jean Jaurès publie de son cote ≪ L’armée nouvelle ≫ ou s’exprime le besoin de chercher ailleurs des soldats que les Français ne pouvaient fournir en suffisance en raison d’une baisse de la natalité. Le Général de brigade Reglat a en outre précise le 11 novembre 2007 a Libreville que ≪ les rigueurs de l’hiver étant insupportables pour ces ≪ indigènes ≫ habitues a vivre dans des pays chauds, ils seront transférés en hiver a Fréjus avant de repartir combattre au printemps au front aux cotes des régiments métropolitains (...) ≫. L’officier supérieur français a ajoute que ≪ près de 600 000 soldats≪ indigènes ≫ de l’armée coloniale et de l’armée d’Afrique - dont près du tiers de tirailleurs sénégalais, participeront aux combats de la 1ere guerre mondiale. Pres de 57 000 d’entre eux ont été tues. Plus de 14 000 ont été portes disparus. Et il faut ajouter le nombre de ceux qui sont morts de maladies ou qui ont été décimes par la rigueur du climat (...) ≫.Le nombre total des Sénégalais mobilises pendant la deuxième guerre mondiale est estimé a 179 000 hommes, et celui des Sénégalais engages dans les combats en métropole a quelque 40 000. Jusqu'au 25 juin 1940 qui clôture la campagne de France avec l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, trois jours après la signature de l'armistice franco-allemand, les Tirailleurs sénégalais se battent avec bravoure sur tous les fronts contre l'Allemagne nazie. Pour leur bravoure et leur efficacité dans la campagne de France, les Tirai lleurs sénégalais se voient décerner plusieurs décorations et citations tant individuelles que collectives, dont celles-ci parmi tant d'autres : Le 1er bataillon du 6e RICMS, les 53e et 57e RICMS sont cites à l'ordre de l'armée. Le drapeau du 53e RICMS reçoit l'inscription "Airaines 1940" (ce fait est suffisamment exceptionnel pour être mentionne, car les inscriptions attribuées au titre de la campagne de1940 sont rares). Le 53e RICMS va démontrer une ténacité incroyable et retenir les troupes allemandes jusqu’au 7 juin. Les horreurs de la guerre ne font pas défaut a cette bataille, des prisonniers sont exécutes, on n’oubliera pas les 26 sénégalais exécutes à Airanes et l es 86 autres corps trouves au Saut-du-Loup. Pour lDébarquement de Provence les Français vont jouer un rôle plus important que pour celui de Normandie. Les troupes françaises vont comprendre différentes unités provenant du ≪ CEF ≫ et d'unités stationnées en Corse ou en attente en Afrique du Nord .Le général Juin quitte son commandement le 23 juillet 1944 pour pouvoir s’occuper du Débarquement de Provence. Cette force française est placée sous le commandement du Général de Lattre de Tassigny et devient la 1re Armée Française forte de 5 divisions d'infanterie et 2 divisions blindées. L’une des Divisions est la 9e DIC du général Magnan, qui comprend : le 4e RTS, colonels Cariou puis Bourgund. le 6e RTS, colonel Salan. le 13e RTS, colonels Chretien puis Voillemin. le RICM (Régiment d'Infanterie Coloniale du Maroc), lieutenant-colonel le Puloch, unité de reconnaissance. le RCCC (Régiment Colonial de Chasseurs de Chars), lieutenant-colonel Charles sur tanks destroyers M10 . Le RACM (Régiment d Artillerie Coloniale du Maroc) constitue par : o le GT1 avec le I/RACM rattache au 4e RTS. o le GT3 avec le II/RACM rattache au RICM. o le GT2. avec le III/RACM rattache au 6 RTS

 Le  6 RTS combat du 20 août 1944 au 26 août 1944 à SOLLIES PONT , le régiment aura 107 tués et 467 blessés .

 Le 27 août 1944 c'est le 6 RTS qui ouvre le défilé de la libération de toulon .Le Caporal-Chef Tidiane DIENG en faisait partie , le 23 août 2013 à 16h30 stéle du Général MAGNAN  à SOLLIES PONT, l'ANT-TRN section du Var se rendra à la cérémonie à la demande du docteur André GARRON médecin général des armées et maire de SOLLIES PONT .

La Délégation sera composée :

Du Lt Colonel Daniel MENNEGAND (Tirailleur Algérien) président d'honneur et actif de l'ANT-TRN Var.

De Michel ROUSSAKOFF (un des derniers vétérans à avoir sauté su DIEN BIEN PHU).

Des membres de l'UFAC de Lorgues ET ant6trn vAR.

Présence des drapeaux .

Dépôt de la gerbe ANT-TRN Var

Remise de la croix du combattant volontaire au Caporal-Chef Tidiane DIENG par le Lt Colonel Daniel MENNEGAND

Notre légionnaire non-voyant Christian DAME chantera " le Chant des Africains"


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