Magazine Cinéma

Tous fan de Léo!!

Par Filou49 @blog_bazart
20 août 2013

gatsby-5Je pensais avoir rattrapé mon retard dans les chroniques de tous les films que j'étais allé voir ces dernières semaines au cinéma, mais je me suis aperçu qu'il m'en manquait une dont j'avais complétement oublié de vous parler, et ce n'est pas le moindre des films puisqu'il s'agit de Gastby Le Magnifique, le film qui a fait l'ouverture du dernier Festival de Cannes, et qui sonnait le retour de Baz Lurhman, le réal de Roméo + Juliette et de Moulin Rouge.

Trois mois après l'avoir vu, se dire que j'ai complétement omis de parler ce film, que j'avais  pourtant classé en seconde position de mes films les plus attendus de 2013 n'est pas forcément un très bon présage sur le sentiment qu'il m'a laissé.

Et effectivement, ce Gastby Le magnifique m'a laissé dubitatif, ne serait ce que parce que je l'ai vu en 3 D et que j'ai toujours beaucoup de mal à me faire à cette technique qui me semble toujours superflue et poussant à la migraine, et aussi parce que la mise en scène portée sur l'esbrouffe et les travellings à n'en plus finir de Baz Lurhman ne m'a pas semblé extrêmement pertinente.
Disons en fait que la première demi heure a été très pénible à voir pour moi, à cause donc de cette délicate familarisation avec la 3D, du style de Lurhman et aussi parce que l'acteur phare de ce début de film est le terriblement fadasse Tobey Maguire avec qui j'ai toujours eu beaucoup de mal, et qui ne m'a pas plus convaincu en narrateur passif, totalement sous le charme de Gastby.

D'ailleurs, si la première demi heure m'a paru si longue c'est aussi parce qu'on parle beaucoup de ce Gastby, mais qu'on ne le voit jamais, et du coup, lorsqu'il fait enfin son apparition lors d'une soirée qu'il organise, le film décolle alors franchement.

Car , et tout le monde l'a reconnu, ce Gastby version 2013 doit tout ou presque à la performance de Léonardo Di Caprio. On croirait le rôle créée pour lui tant il colle parfaitement à ce Gatsby, par ce mélange de charme fou, de vulnérabilité, et de folie rentrée prête à exploser ( et qui explose d'ailleurs dans une scène très forte vers la fin du film).

Il incarne Gastby avec une profondeur et vulnérabilité idéale, celle  d’un homme possédé par son rêve d’être à nouveau aimé par celle qu’il n’a jamais oubliée, et cette partie là du film, telle qu'elle nous l'est jouée par l'acteur m'a semblé assez bouleversante, et on oublie alors les maniérismes de la mise en scène.

Di Caprio livre ici une prestation assez incroyable, mais qui l'est finalement pas tant que cela, vu que depuis maintenant de longues années, il n'a fait aucun mauvais choix de carrière et n'en finit plus de montrer des talents d'acteurs qui illumine les films dans lesquels il joue, que ces films ne valent pratiquement qu'avec lui ( ce Gastby) ou même ceux qui  fonctionnerait même sans lui ( le génial Django de Tarantino dont je vous ai parlé ici.)

Bref, si j'ai l'habitude de montrer ma mauvaise humeur sur les acteurs hollywoodiens dont j'ai toujours du mal à comprendre l'admiration qu'ils suscitent, je reconnais que Léonardo est de la race des très grands et j'avoue avoir toujours du mal à comprendre pourquoi l'académie des Oscars l'a toujours boudé.

Appréciant particu

léonardo
lièrement l'acteur, j'ai donc décidé, plusieurs semaines après avoir vu Gastby,  de me plonger dans la toute dernière biographie qui lui était consacrée, ecrite par le journaliste Douglas Wight, éditée en France début 2013 et intitulée, tout bonnement en lien avec son dernier film dont je viens de parler, Léonardo Le magnifique.

Cette biographie, certes jamais révolutionnaire, est parfaitement documentée, et en plus de 400 pages et 40 photos m'a dévoilé tout ce que j'ignorais (ou ce que j'avais oublié ) sur la star.

Né le 11 novembre 1974 à Los Angeles, Leonardo Wilhelm DiCaprio est le fils d'un dessinateur de BD aux origines italiennes et d'une mère d'origine germano-russe. Surnommé Leo, il grandit dans l'est d'Hollywood avec sa mère suite à la séparation de ses parents. Et c'est en misant sur son visage d'ange et sa débrouillardise qu'il enchaîna les castings.

 Cette biographie nous relate de façon chronologiquement classique, mais en même temps très complète les temps forts de sa vie et de ses films, de ses tous débuts dans des séries télévisées ( j'ignorais qu'il avait joué dans santa barbara) à ses premiers rôles dans les films de cinéastes accomplis, de Tarantino à Scorcese en passant par Clint Eastwood.

Alors, certes, je déplore le fait que ce livre prend  parfois un peu trop une approche people avec trop de pages consacrées à la vie privée de l'auteur, ses relations avec les tops modèles et également la rumeur sur sa prétendue homosexualité avec Tobey Maguire ( il le trouverait donc moins fadasse que moi, le Léo, alors?). 

Mais la dernière biographie de l'auteur remontant en 1998, date du triomphe avec Titanic, cet ouvrage est une vraie mine d'or pour les fans qui avaient envie de possèder une enquête bien riche sur les grandes heures et les grandes oeuvres de la carrière de ce très grand acteur. Cette biographie est en effet, comme toutes les bonnes biographies, pimentée de nombreuses anecdotes assez croustillantes, comme par exemple sa première audition devant Robert De Niro où le jeune Leonardo, tout tremblant, a joué son va-tout et a ainsi obtenu son premier rôle au cinéma.

 Un premier rôle qui en appellera bien d'autres, de plus en plus prestigieux, et c'est ainsi que naitra le destin de celui qui est, à mes yeux, un des plus ,si ce n'est le plus grand acteur américain de sa génération.... Un grand Bravo  pour Léo!!

GATSBY LE MAGNIFIQUE - Bande-annonce VO


drame
Un film de JACK CLAYTON
avec Robert Redford, Mia Farrow, Bruce Dern, Karen Black, Scott Wilson, Sam Waterston, Lois Chiles
Au début des années 1920, dans une débauche de luxe, d'alcool et d'argent, un mystérieux personnage s'installe à Long Island dans un domaine incroyable d'extravagance. Qui est ce charmant et légendaire Gatsby dont les fêtes attirent toute la société locale ? Les rumeurs les plus folles circulent. Un espion ? Un gentleman anglais ? Un héros de guerre ou un mythomane ?" itemprop="description" />

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