Da Vinci’s demons

Hello les gens!

Alors, j’ai enfin rattrapé mon retard dans UNE série, celle-ci étant Da Vinci’s demons, que j’avais découvert grâce à cet article de Tequi, qui présente beaucoup mieux que moi.

Je ne vais donc pas m’amuser à essayer de la concurrencer, mais bion, faudra bien faire le traditionnel résumé de l’action.

Découvrez donc ce que j’ai pensé de cette série…américaine, servie par des…britanniques. Ou comment renier la Guerre d’Indépendance quand ça nous arrange. :p

Da Vinci’s demons raconte la vie de Leonardo Da Vinci, ce génie, alors qu’il n’est âgé que de 25 ans. Ce jeune inventeur, bâtard du notaire de la cour des Medicis, s’offre grâce à l’une de ses merveilles la protection de Lorenzo Medicis. Alors que la guerre contre Rome s’amorce pour Florence, Leo se lance à la poursuite du Livre des Feuilles.

Ce qui m’a plu dans cette série, outre le casting, dont je vais reparler, c’est le mix série historique/policière (car en soi, Leo est un Sherlock du Moyen-Âge (et oui, ce personnage me suit)). Ça en fait une série originale et vraiment addictive, malgré ses seuls huit épisodes.

Et puis, on n’a pas l’habituelle "l’Eglise est bonne, les hérétiques doivent être brulés", mais sans blasphème non plus. Le Pape est présenté historiquement comme un connard (qu’il était), et Leo respecte les croyances des habitants de Florence sans les partager (ce qui est normal quand on a un peu de cervelle (sorry, fallait que je le dise)).

Et donc, le cast.

Leonardo Da Vinci est incarné par Tom Riley. Son visage ne vous rappelle peut-être rien, à vous, amateurs de séries "ordinaires". Mais pour moi, fan de period dramas, Tom, c’est surtout Mister Wickham, dans Lost in Austen, ce qui en fait en fait l’un des hommes à marier de l’ile de Grande-Bretagne, pcq pour ceux qui l’ont vu, dans cette adaptation, George est loin d’être un connard.

Bref.

Lorenzo de Medici est incarné par Elliot Cowan, qui n’est pas inconnu à Tom puisque dans le même Lost in Austen, il interprétait Mister Darcy himself. D’ailleurs, il a pris du poids, Elliot.

Lucrezia, la maitresse de Lorenzo et Leonardo (la salope), est incarnée par Laura Haddock, et je ne l’aime pas du tout cette fille.

Clarice, l’épouse de Lorenzo, est interprétée par Lara Pulver, aka Isabella of Gisborne dans Robin Hood, Claudine dans True Blood ou encore Irene Adler dans Sherlock.

Nico, l’assistant de Leo, est incarné par Eros Vlahos, que nous connaissons tous sous les traits de l’éphémère Lommy dans Game of Thrones.

Et…

Girolamo Riario, comte de son état (et canon, accessoirement), grand méchant de cette série (et y a de quoi, croyez-moi), est incarné par no one else than Blake Ritson.

Vous n’imaginez pas à quel point j’ai été heureuse d’apprendre que c’était lui le tout vilain.

Parce que Blake, j’en ferais bien mon quatre heures, moi.

Entre Edmund de Mansfield Park, Mr Elton de Emma, mais surtout Edward III de World without end (arrière-grand-père de Henry V, ça explique tout), j’en peux plus de ces yeux noirs.

Bref, les enfants, une série pour les fans de Moyen-Âge et d’Histoire, pour les fans de génies, de secrets et d’énigmes.

Et pour ceux que ça dérange pas de voir du sang, des tripes et des asticots.

Note: 8/10