Ray Donovan // Saison 1. Episode 8. Bridget.
Ray Donovan reste une série étrange et pourtant sa structure est de plus en plus nette. Disons que la série ne nous raconte pas tant que ça l'histoire de Ray
Donovan mais plutôt de la dynastie Donovan. Au fond, c'est presque un soap opéra. Certes c'est très sombre et il y a un truc assez intelligent qui est fait derrière pour nous éviter de
trop voir le côté soap. Mais finalement, au-delà du boulot de Ray, la série n'a que cet aspect qui prédomine. Depuis le début de la série, nous n'avons pas nécessairement eu l'occasion de nous
attarder sur le cas de Bridget Donovan, l'adolescente rebelle. Cette dernière va donc se faire percer le nombril. Contre l'avis de son père et surtout de sa mère qui comptait l'emmener. En somme,
elle a fait ça dans le dos de tout le monde mais va se faire attraper comme une bleue. Si en elle-même l'intrigue n'a rien de bien exceptionnelle, elle permet de nous plonger un peu plus dans les
aventures de cette petite famille.
Cependant, ce que je trouve dommage dans cette histoire c'est que la narration de l'épisode ne parvient pas à rendre le tout réellement accrocheur. La série est du coup un peu ennuyeuse sur les
bords. Cela peut-être un énorme reproche d'un côté dans le sens où cela prouve aussi que Ray Donovan a des faiblesses importantes, qu'elle peine à raconter les choses d'une façon
intelligible mais d'un autre côté j'aime bien le côté pot-pourri de la série. Elle mélange les gens, les situations, les personnages. Elle n'a pas nécessairement de direction (et ce même si le
personnage de Patrick Sullivan vient apporter un peu de liant de ce point de vue là - si l'on exclu la scène avec sa femme à qui il demande de lui pratiquer une fellation -) et pourtant je suis
encore là car comme je le dis chaque semaine, Ray Donovan est addictive. C'est un peu comme manger quelque chose sans s'en rendre compte. On a souvent envie de manger cette chose
mais quand on la mange, on n'arrive pas à la savourer. C'est un peu la même chose avec cette série.

Note : 5.5/10. En bref, sans être brillante Ray Donovan me fascine toujours autant.