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Conférence : L’économie et la mondialisation sont les ennemis de l’humanité…

Publié le 26 août 2013 par Philippejandrok

PHOe56e5cb2-d344-11e2-b997-8cb3856abee7-805x453.jpgNous souffrons aujourd’hui d’un grand défaut celui de croire à la mondialisation comme le sauveur de l’humanité, or la mondialisation détruit notre humanité pour nous plonger dans un univers déshumanisé.

La mondialisation apporte un modèle de fonctionnement économique et culturel, qu’elle s’efforce d’appliquer à tous et toutes comme s’il était la panacée, ou bien la vérité suprême, cette vérité imposée est un modèle de référence comme par exemple :

-       - aller à l’école

-       - faire de bonnes études

-       - apprendre un métier

-       - gagner de l’argent

-      -  servir la société

-       - payer ses impôts

-       - tomber malade en tant que retraité pour ne plus percevoir sa retraite et ne plus être un poids pour la société.

Le tout est chapeauté par les banques qui détiennent le pouvoir sur les états, en fait, un état n’existe pas s’il n’a pas de système économique dans un monde moderne.

- « Money makes the world go round » « L’argent fait tourner le monde » et depuis toujours.

Mais dans notre cas, l’argent est le modèle, le Dieu de cette société qui méprise l’humain et la nature même de la planète.

En Australie, ou la faune et la nature sont encore exceptionnelles, mais pour combien de temps, la survie du Koala dépend à présent de la bonne volonté des Australiens qui ont volé l'habitat naturel des Koalas pour y construire des maisons d'habitation. Les agents immobiliers pour s'enrichir ont acheté des terres occupées par des espèces en voie d'extinction, et les ont transformé pour créer une économie rentable pour eux mais hautement dommageable pour les espèces naturelles. De sorte qu'aujourd'hui le gouvernement australien se fiche de ces espèces et ce sont les bénévoles qui font le travail de sauvetage, mais jusqu'à quand ? L'Australie est devenue l'esclave d'une économie capitaliste dans un pays neuf qui avait tout pour se développer avec intelligence, mais qui fait tout le contraire, à croire que l'économie créer la bêtise et l'absence totale de réflexion sur le vivant et paradoxalement, il est interdit en Australie d'interagir avec des espèces sauvages, alors que faire des Koalas, les laisser se faire écraser sur des routes qui n'ont jamais existées avant l'arrivée des humains ?

On a souvent tendance à croire que les félins comme les lions, qui finissent désormais dans vos assiettes dans les « Taco Fusion » de Floride, envisagent des coups vicieux pour survivre, or, c’est faux, un lion vit comme un lion, il a faim, il chasse comme un lion, il fait chaud, il dort, il joue, se reproduit comme un lion sans préméditer l’avenir, il vit au jour le jour.

L’homme au contraire, calcul, envisage, détruit tout ce qui ne lui convient pas, le lion qui est un animal, sait qu’il doit laisser le troupeau de zèbre entier et qu’il ne doit en prélever qu’une infime partie pour survivre à long terme, l’homme lance des filets immenses dans la mer, détruisant les fonds marins et remontant des milliers d’espèces de poissons, de mammifères marins, de reptiles, de requins dans ses mailles, sans trier, l’homme épuise les ressources de la mer, empêchant les espèces de se reproduire, les arrachant à la vie pour nourrir le monde occidental, privant ainsi les petits pêcheurs du monde d’une simple pêche faîtes pour nourrir une famille, un village…

L’erreur de l’homme, voir trop grand, être trop gourmand, et détruire son environnement sans pouvoir faire autrement en se disant que s’il arrête, c’est toute l’économie qui s’arrête, or l’économie est un mirage que nous avons inventé pour emprisonner l’esprit des êtres humains dans une psychose, une fausse vérité, c’est en réalité une prison qui pousse à agir en sorte que nous construisons nos propres barreaux, une fois pris dans l’engrenage on ne peut plus reculer, on doit créer de l’économie coûte que coute quel que soit le sens moral, il n’y a aucune moralité dans l’économie que l’esprit du mal qui domine la réflexion et la sagesse.

Pour entretenir cette prison, les banques ont crée des écoles de formation, les grandes écoles, elles ont modifié la pensée humaine pour en faire le sujet d’un modèle monstrueusement économique et anti humain.

Notre mode de vie actuel est contre nature, nous devrions travailler dans les champs, en plein air, faire paître les troupeaux dans la montagne, s’occuper des bêtes, pêcher, construire des maisons avec des matériaux naturels, nous chauffer, avec ces branches qui jonchent le sol des forêts, puiser dans le sol les ressources énergétiques gratuites et efficaces… au lieu de valoriser une énergie fossile qui s’épuise, 500 millions d’années fossiles réduites à néant en moins d'un siècle ????

Au contraire nous passons notre vie assis face à un écran magnétique, numérique, lorsque l’on n'est pas à son bureau, on est pressé, toujours pressé, le temps devient un ennemi de la vie et le stress apparaît dans l’esprit des être humains, des maladies de l’esprit le saisissent et finissent par le tuer :

- « ce sont toujours les meilleurs qui partent les premiers »... se disent ceux qui restent.

Certainement, mais de moins en moins, hier un jeune stagiaire travaillant à la Bank of America est mort d’épuisement pour avoir travaillé sans discontinuer 72 h successives, trop heureux de travailler, il s’est dit que s’il se donnait à fond, il obtiendrait une place définitive, une fonction, il s’est avéré qu’il avait raison, il avait raison, il l’a obtenu sa place définitive, mais, dans un cercueil, une première place pour l’éternité.

Au Tibet, par exemple, la vie est dure, elle est pénible, on doit lutter contre les forces de la nature pour résister et pour survivre, il n’y a pas de « gros » au Tibet, parce que la nourriture y est rare, on vit beaucoup plus vieux au Tibet qu’ailleurs, parce que l’on profite d’un air vivifiant, les montagnes sont si hautes, qu’elles forcent respect et admiration, les Tibétains ne s’interrogent pas sur leur état, ils savent qu’ils sont peu de chose face à cette immensité majestueuse de la nature et ils la respecte, ils sont humbles et sincères, soit tout le contraire de la société des hommes occidentaux. Le respect de toute chose, la spiritualité, aujourd’hui corrompue par le gouvernement chinois qui refuse toute pensée indépendante pouvant mener à la libération de l’esprit, mais sur ce point personne ne peut emprisonner l’esprit humain, trop riche, trop puissant.

Au Tibet, il ne viendrait à personne l’idée de faire payer l’air aux habitants disséminés de part et d’autre de la montagne, l’eau qui tombe du ciel ou que l’on puise dans les puits, mais, celle qui coule dans les rivières ;

- Aujourd’hui, les écologistes français, si fiers, si intelligents, proposent au peuple de payer une nouvelle taxe carbone, une taxe sur l’air que nous respirons, pourtant, ce n’est pas le peuple qui consomme le plus de carbone, ce sont les entreprises, les compagnies pétrolières, les compagnies d’aviation, les compagnies maritimes, enfin, les grandes entreprises alimentaires, mais certainement pas les citoyens à qui ont fait payer la note, encore un moyen de contrôle sur la population.

Le plus insupportable est de constater que pour le bien de la planète on fait payer un impôt supplémentaire au peuple, mais on ne diminue pas la production de CO2 pour autant, pourquoi ?

Parce que le système économique est le plus pervers des systèmes qui organise tout pour que chaque chose ait une valeur financière, prendre la route par exemple, combien de taxes existe-t-il, rien que pour prendre la route, taxe sur l’automobile, taxe sur la cylindrée, sur le carburant, taxe sur l’autoroute, taxe, taxe, taxe… on ne peut rien faire sans argent, l’économie a bel et bien perverti notre humanité en faisant d’elle non plus un humain mais un produit plus ou moins rentable pour le système. De plus en plus les individus ont une valeur économique plus qu’humaine, ils n’existent plus en tant que tel, ils sont un pur produit de rentabilité pour le système, c’est pour cela qu’il faut travailler, pour payer, et oui, on ne travaille plus pour vivre mais pour payer des taxes imposées par des politiques véreux qui détournent la réalité de nos regards désormais vides…

-   Oui, les impôts vont vous permettre de vivre mieux, même si vous vivez mal.

Quelle logique implacable, dégouter le citoyen, ne lui donnant plus envie de travailler ni d’entreprendre, en effet à quoi bon travailler dans un pays qui vole dans la poche du contribuable ce qui lui reste pour vivre tout en entretenant ceux qui ne produisent rien et qui vivent mieux que ceux qui travaillent ? C’est une logique économique qui semble convenir à la Gauche de notre pays et que l’on ne reconnaît plus et qui conviendra à la Droite dès qu’elle reprendra le pouvoir aux prochaines élections, car Gauche, Droite, Ecologie sont les suppôts d’un Dieu, l’Economie.

Alors que faire ? Vivre et subir ou décider de vivre une vie humaine dans un monde déshumanisé ?

Déjà, nous devons gagner notre indépendance énergétique et retirer aux marchands privés le pouvoir qu’ils ont sur l’eau, le gaz et l’électricité, car l’eau et le gaz sont des ressources qui appartiennent à tous, par à une minorité, mais les état ont donné aux entreprises privées le pouvoir de contrôler l’eau que nous buvons en l’empoisonnant pour faire fonctionner l’économie, en rendant malade le citoyen celui-ci fait fonctionner une autre économie, celle de l’industrie pharmaceutiques, celle de la médecine et des hôpitaux. La société parvient à tellement déshumaniser l’homme, qu’il perd son identité première, celle de se surpasser et de devenir un enfant lumière capable d’accéder aux étoiles.

C’est pourquoi la société le rend idiot en l’empoisonnant avec de l’aspartame que l’on met dans les aliments pour bébé, dans les sodas, dans toutes forme de préparations alimentaires, avec des aliments transgéniques qui détruisent ses organes, avec des pesticides qui le rendent stériles et qui le gratifient d’organes génitaux minuscules, qui rentrent à l’intérieur des corps pour se cacher de la nature elle-même, mais la société à réponse à tout, la voilà désormais capable de créer, d’enfanter à partir des cellules, qu’importe que les hommes aient des micro-pénis, qu’ils soient stériles, la science peut remédier à leur handicap avec un formidable pouvoir, celui du contrôle des naissances, celui de la conception d’enfant à la demande, de l’enfant idéal, mais sans économie, la chose est impossible, il faut de l’argent, beaucoup d’argent, les enfants des prochaines générations auront une valeur ajoutée, ils seront côtés en bourse, et leur vie sera réglée comme du papier à musique, ils seront un pur produit de cette société déshumanisée et stérile, et comme cette société, ils seront deshumanisés de la même manière et nous seront, nous deviendront des parasites à éliminer car notre pensée sera contradictoire, voilà la société que nous créons pour l’avenir, voilà la société que l’économie fait de nos vies, celle d’esclaves soumis à un système pervers et malsain.

Devons nous accepter ce qu’une minorité compte faire de l’humanité ? Devons nous abandonner  le sacrifice de nos ancêtres qui ont fait une révolution en croyant obtenir le droit de vivre libre, alors que nous faisons tout pour nous rendre esclave d’un tout autre pouvoir, celui de l’économie qui détruit jusqu’à nos vies familiales et intimes ?

L’avenir appartient à ceux qui hausse la voix et qui refusent avec intelligence une société perverse qui vise à détruire toute spiritualité qui est la clef du pouvoir humain.

Nous vivons une époque formidiable…

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