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l'art de l'oubli

Par Makuramis

les petits champignonsnb : des petits champignons à Parilly et beaucoup de flou, captés en désespoir de cause alors que j'étais partie à l'autre bout de Lyon pour une conférence que jamais je ne trouvais.

En lisant un comparatif pour du matériel professionnel dans une revue photographique, je comprends complètement ce que disait Jean-Loup Sieff à propos de l'art de photographier. Prendre une photo, c'est connaître tellement bien la technique que son application devient un réflexe conditionné et inconscient.

C'est être capable de penser sans y penser à la focale, la mise au point, la vitesse d'ouverture, le diamètre du diaphragme, la sensibilité, la température de couleur, l'exposition, le contrôle du photomètre, la distortion et l'absorption de l'optique, le format et le poids du fichier ou le type d'émulsion du film, la taille du capteur ou de la pellicule, la lumière ambiante, la distance, la taille, la couleur et la vitesse du sujet, l'environnement visible, les parasites visuels, la stabilité de l'appareil, la poussière, la juste composition de l'image, le concept sous-jacent (desfois yenna), l'éditing et le traitement nécessaire après, l'usage final...


Prendre une photo, c'est un instant fugitif, "décisif", où de nombreux facteurs internes et externes entrent en convergence, où la maîtrise technique du photographe, son état d'esprit et la scène qui se présente à ses yeux sont en harmonie. Comme le disait Henry Cartier-Bresson, c'est l'instant où "la tête, l'oeil et le coeur sont sur la même ligne de mire".


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