L’été est souvent synonyme de lecture ; alors pour ce dernier article d’août j’ai pensé qu’il serait intéressant de vous parler de la liseuse d’Amazon, le Kindle ; histoire de convertir les derniers, tout comme moi, qui n’y croient pas encore… avant de ne l’avoir utilisé !
Tout d’abord, faisons connaissance : le modèle que j’utilise est le Kindle Paperwthite d’Amazon. Je vous laisse le découvrir sur le site d’Amazon et le comparer à la gamme Kindle pour ceux que cela intéresse. Pourquoi Amazon et pourquoi une liseuse plutôt qu’une tablette ? Je n’ai pas fait un gros cahier des charges, mais en 2 mots : Kindle parce que je suis client Amazon pour mes biens culturels et donc cela coulait de source que de rester dans le même écosystème (un peu comme Microsoft et l’entreprise ou Apple et la vie numérique personnelle). Ensuite, préférer une liseuse plutôt qu’une tablette est cohérent quand il s’agit de lire plus que quelques minutes. Clairement, c’est fait pour ! L’écran de l’iPad (par exemple) est titanesque (Retina ou pas) mais la lecture prolongée sur ce type de périphérique est fatigante à la longue. Mais ce n’est pas tout…
Il y a de nombreux avantages à utiliser une liseuse telle que le Kindle. Alors, je ne souhaite pas vous faire l’article comme on dit, et franchement, je n’ai rien à gagner à vous vendre ce produit (voire le contraire même !), je vais néanmoins vous citer pèle-mêle les points que j’ai trouvé intéressants à l’usage :
> Ensuite l’argument de la numérisation c’est la dématérialisation du bien jusque là physique. Alors bien sûr, on perd le contact avec le papier mais en contrepartie, on stocke sa bibliothèque numérique en ligne (dans les nuages), on y accède sur plusieurs appareils (son Kindle, son iPhone, son PC etc.), et on embarque plusieurs ouvrages de manière extrêmement mobile. Il existe différents types de lecteurs : je fais partie de ceux qui entament plusieurs livres simultanément : je vous laisse imaginer si c’est intéressant d’avoir une liseuse. Cet été, mon épouse à lu le dernier Stephen King, un pavé (comme souvent avec cet auteur) qui ne rentrait absolument pas dans son sac à main et qu’elle a traîné comme un boulet…
> Il y a aussi des avantages liés au fait que cela soit numérique : tout d’abord on dispose d’un dictionnaire intégré. Presque tous les livres que je lis sont en anglais et c’est très pratique de disposer d’un outil de traduction en ligne sur son appareil. A ce propos, j’ai l’impression que les livres en français sont moins nombreux (à valider, je n’ai pas étudié en profondeur cet aspect) ; en revanche, les livres en anglais sont légions : vraiment appréciable. Toujours au chapitre des avantages apportés par le numérique, la gestion du marque page est très simple : vous rouvrez un livre là où vous l’avez arrêté, et si vous êtes connecté en wifi, cela se synchronise sur tous les appareils. Enfin, il y a une fonctionnalité très fiable qui évalue le temps de lecture du livre et du chapitre dans le lequel on se trouve (minutes et pourcentages) : pour ma part, c’est le gros point fort pour lire en tout lieu, à tout moment car on peut facilement se créer des créneaux horaires adaptés à la lecture en cours.
> Physiquement l’appareil est très agréable à prendre dans sa main : encombrement idéal, pas lourd (si on lit longtemps c’est agréable), et on retrouve la sensualité tactile chère à la pomme mais avec un matériau différent, tout aussi réussi. Côté chargement, en moyenne une fois par mois ! Enfin, et j’aurai peut-être du commencé par cela, en terme de lisibilité c’est génial : en pleine lumière c’est parfait et le soir, pas besoin d’une lampe type liseuse pour lire dans le noir. Il est également robuste : je le transporte volontairement en mode « crash test » : sans coque, sans protection et il ne bouge pas. Comme il existe une application Kindle pour iOS, on peut aussi continuer ses lectures en cours sur plusieurs appareils.
A la belle époque de l’iPod, pour mieux connaître les gens, on leur posait la question : montre moi ton ipod, il y a quoi dedans ? Et on se faisait une idée de la personnalité de l’individu ; je pense qu’une approche est similaire avec le Kindle : montre moi ce que tu lis et je te dirais qui tu es. La chose qui m’inquiète, et nous en parlions justement avec un client il y a quelques semaines, c’est la mort possible du libraire (par exemple la librairie Arthaud à Grenoble dont la fermeture probable imminente fait débat actuellement). Je ne vois pas de solution à cette équation et j’anticipe malheureusement « un downgrade fonctionnel » régressif.
Alors terminons par une note plus gaie. Pour celles et ceux qui veulent lire les 50 nuances de Grey tranquilles, le Kindle c’est l’assurance d’une discrétion optimale, la preuve en est dans cet article de 20 minutes.