Le noir et le blanc ne sont pas considérés comme des couleurs à proprement parler. Ce type de traitement se retrouve pourtant dans toutes les formes d’art. Et le jeu vidéo n’y échappe évidemment pas. Voici un top 5 des titres qui n’ont pas eu besoin de couleurs pour nous émerveiller.
5/Les Mésaventures de P.B. Winterbottom
Les Mésaventures de P.B. Winterbottom ne porte pas seulement un des titres de jeu les plus longs de la planète jeu vidéo, il a aussi pour lui une direction artistique de très bon goût. Ce jeu de plateformes/puzzle est sorti sur Xbox 360 et PC il y a déjà trois ans, mais on vous le recommande encore chaudement (4 euros sur Steam).
4/Escape Plan
Le die & retry se prête particulièrement bien au noir et blanc ! Escape Plan est un des tout premiers titres de la PS Vita (disponible en téléchargement). Il est également un des seuls à réellement utiliser les capacités tactiles de la portable. Lil et Laarg forme un duo de héros attachants, aux prises avec un complexe truffé de pièges redoutables. Une très bonne pioche !
3/The Unfinished Swan
The Unfinished Swan ne dure qu’une poignée d’heures, mais c’est un titre dont on se rappelle aisément. Aux prises avec un monde d’un blanc immaculé (bon il y a un peu de couleur après), le joueur projette des billes d’encre noire à l’aide du PS Move pour éclabousser le décor, et trouver son chemin. Une idée simple, portée par une histoire poétique et apaisante. Un rêve monochrome hélas exclusivement disponible sur PS3.
2/Limbo
En voilà un dont la direction artistique ne risque pas de tomber dans les limbes. Limbo est un petit bijou pour les yeux autant qu’il est une torture pour le cœur. Le die & retry 2D des studios Playdead, sorti sur XBLA, PSN, PC et iOS a d’ailleurs remporté (entre autres) le prix de l’Excellence en Art Visuel lors de la 13e édition du Independent Games Festival.
1/MadWorld
Mad World n’est pas seulement le nom d’une chanson de Tears for Fears, c’est aussi l’un des meilleurs jeux sorti sur Wii, en 2009. Le jeu de Platinum Games allie graphismes stylisés à la Franck Miller, OST de dingue, humour noir et gameplay survolté à la Wiimote (qui simule une tronçonneuse). Du très lourd.