Le gouvernement belge a annoncé, mercredi 23 avril, l’ouverture d’une enquête pour “clarifier le prix correct d’un cornet de frites”. Les tarifs du plat national de Belgique connaissent actuellement une hausse jugée suspecte par les autorités.
Le Manneken Pis s’en arrêterait presque d’uriner joyeusement. Après les troubles politiques au sein de leur gouvernement, une autre affaire, bien plus dramatique, touche la vie quotidienne de nos voisins belges. Le prix de la frite est en hausse ! Qu’entends-je ? A la vitesse à laquelle grimpe le prix du cornet, les petits belges ne pourront bientôt plus se régaler de leur plat national.
Vincent Van Quickenborne, le ministre de l’Economie et de la Simplification administrative, a chargé les autorités nationales de la concurrence “de mener une enquête préliminaire afin d’expliquer la différence de prix entre les pommes de terre et les cornets de frites”, selon un communiqué publié par ses services.
“On a constaté une divergence entre l’évolution des prix des deux”, a précisé un porte-parole du ministère. Les frites s’enchérissent plus vite que les pommes de terre, “ça paraît un peu anormal”, a-t-il ajouté.
Le ministère espère ainsi avoir “une image objective de la structure des coûts du fameux cornet” tenant compte de différents facteurs: coûts des matières premières, de l’énergie, des salaires.
Le prix de cornet est sûrement indexé sur celui du baril de pétrole…
Jérémy Chauche
Journaliste
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