De la maladresse à la faute

Selon le dictionnaire Larousse, la maladresse est un défaut de savoir faire dans la conduite d’une action; peux t on plaider la maladresse quand on est responsable politique? Le Parquet de METZ semblait le penser quand il négociait le 10 juillet 2013 une peine clémente pour l’élue PS Christiane PALLEZ, adjointe au maire aux affaires sociales, Vice Présidente du CCAS et Présidente de droit au moment des faits de l’association temps libre loisirs.

Pour rappel des faits, la directrice de cette association avait dénoncé l’embauche par la présidente de son gendre sans qualification à un emploi n’existant pas au sein de l’association, avec des missions vidées de leur contenu et pour un salaire bien au dessus de la moyenne des autres employés de la maison; certes pour un CDD de dix mois mais quand même, pour une élue ayant ce poste du fait de son mandat, celà s’appelle une prise illégale d’intérêts.

Beaucoup y auront vu une manoeuvre  politique, d’autre un geste famillial sans mauvaise intention; la principale intéressée a donc plaidé la maladresse.

Celà aurait pu s’arrêter là, si cette semaine, l’association temps libres loisirs (ASTL) n’avait été assignée aux prud’hommes par ce même gendre demandant la requalification de son CDD en CDI, et réclamant divers frais pour le préjudice subi par sa démission « forcée ».

Le « travailleur de force » profite que l’emploi fictif n’ait pas été retenu par le Parquet de Metz, bien que de source policière, les faits étaient bien constitués. Il réclame en tout près de 60 000 euro, de quoi mettre à mal les finances de l’association!

La mansuétude de la justice envers une élue qui va entrer en campagne risque de se retourner contre elle, car allez vous dire, belle maman ne doit pas être au courant…croyez vous?

Contre toute attente et malgré sa démission du poste de présidente de l’ASTL, Madame PALLEZ est encore membre du conseil d’administration!!!

Bravo GEPETTO!

Alors, pensez ce que vous voulez, croyez à la bonne foi de marraine la bonne fée des vieux, mais tout ceci ressemble assez à une escroquerie (tromperie consistant en l’obtention de valeurs ou de biens par des manoeuvres frauduleuses, aggravées s’il s’agit d’une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public, dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions ou de sa mission).

On a voulu expédier cette histoire rapidement avant les échéances électorales, mais cette histoire semble vraiment loin d’être finie.

Après le sondage catastrophe donnant la gauche perdante aux prochaines municipales à Metz, la majorité n’avait vraiment pas besoin de celà.