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Que faire devant indices polluants montrant des taux alarmants en Asie

Publié le 28 août 2013 par Bob37

La qualité de l’air a chuté à des niveaux malsains pour la première fois en près de trois ans. La situation s’est détériorée rapidement et à 10 h, le PSI était de 155. Il a ensuite atteint 226, le smog n’avait pas atteint de tels niveaux, depuis 2006,

Scénario de l’apocalypse, synopsis d’un dernier film de zombie d’Hollywood. Non, c’est arrivé à Singapour en juin 2013. Ce n’est pas du cinéma, ça arrive tous les jours dans plusieurs coins de la planète en particulier dans les manufactures du monde dont la majorité sont situées dans des villes de Chine et dans des pays pauvres du reste du globe. On fait faire nos produits ailleurs. On ne sauve pas juste sur les couts de main-d’oeuvre, mais encore plus sur la pollution, les taxes et les lois environnementales.

Ci-dessous la carte des indices polluants montrant des taux alarmants en Asie de l’Est autour des villes industrielles chinoises, mais aussi dans quelques mégapoles des pays voisins comme Tokyo, Séoul, Singapour, New Delhi et on ne parle même pas de l’Afrique et d’Amérique du Sud. Regarder aussi la carte de la route des déchets électronique des pays industrialisés qui se rendent sans tambour et clairon dans des pays pauvres d’Asie comme la Chine, l’Inde et le Pakistan.

Je n’ai pas l’habitude d’écrire des billets écolos, ça m’ennuie. Le discours est souvent le même, pas toujours neutre et souvent intransigeant. Oui, l’humain a un grand impact sur l’environnement, mais le système solaire ce gros astres nucléaire qui nous chauffe et apporte la vie sur cette planète qui s’appelle soleil en a encore plus.

L’industrie verte et d’aide humanitaire qui propage ses théories apocalyptiques est aussi une industrie ou la corruption et les opinions divergent. Il faut voir les quartiers généraux des multinationales de l’Aide humanitaire comme Vision mondiale pour comprendre qu’il ne coupe pas dans les dépenses. La direction roule en Land Rover et habite des châteaux avec piscine creusée dans des quartiers huppés en marge des ghettos boueux de ceux qu’ils sont venus aider.

La récente série de « haze » (nuage polluant) ou encore smog sur Singapour ne m’a pas fait faire de l’urticaire. Toutefois, ça m’a ouvert les yeux, ça ma secoué dans ma confortable bulle de verre. La terre est ronde tout est relié. Un jour ou l’autre, les traces d’huile laissée par quelqu’un finiront par croiser notre chemin. L’eau qui coule ici aujourd’hui coulera quelque part d’autre sur la planète dans une dizaine, des centaines voir des milliers d’années.

Il faut être riche et vivre dans l’abondance pour se préoccuper de l’environnent et si nos légumes sont biologique. Si l’on remonte un peu dans le temps, disons un peu plus de 25 ans à peu près partout on parlait à peine de pluie acide et de BPC.

Je me suis demandé : « qu’est-ce qu’on peut faire pour empêcher l’humain et les grandes sociétés privées de tout exploité jusqu’au dernier arbuste avant qu’il n’en reste qu’au musée dans le formol ». La plupart des grands pays industrialisés ont déjà été exploités leur ressource naturelle à leur maximum et souvent plus qu’il ne devrait. L’étau se resserre sur les territoires encore riches en ressource naturelle qui sont souvent habités par des gens pauvres, en crises et gouvernés par des gens qui les méprises. C’est là que des sauveurs en costard venu dans leurs oiseaux de fer brillant débarquent dans un esprit de partage et de progrès en oubliant derrière eux une valise pleine de billets de banque.

Ça vaut peut-être la peine que des organismes neutres aident les pays plus pauvres à conserver leur milieu naturel, leur faune et leur flore dans une proportion acceptable pour maintenir leur patrimoine et connaitre une croissance harmonieuse. Ça reste délicat et prétentieux d’aller voir des gens chez eux et leur dire qu’il ne devrait pas faire ceci et cela quand nous autres même on a fait exactement le contraire. L’ONU devrait mandater un groupe indépendant pour identifier les coins naturels essentiels de la planète et les protéger un peu comme l’UNESCO fait avec ses sites de patrimoine mondial.

On devra se poser de sérieuses questions sur les espaces verts restants. Sans avoir fait une recherche exhaustive, c’est presque certain que plusieurs coins de la planète sont en déficit de végétation donc de filtre biologique et de territoire agricole. Il faudrait peut-être demander aux astronautes si l’on regarde la terre vue de là-haut. Voit-on plus de vert et de bleu que de gris sur notre planète ? L’astronaute Canadien Chris Hadfield avait-il le gout de jouer « goodbye blue sky» de Pink Floyd à la place « Space Oddity » de David Bowie ?

Il ne faut pas rêver la jeune génération des derniers paradis verts ne veulent pas de la vie dans les rizières, dans la ferme et dans les usines sombres. C’est loin d’être le grand « finish Him » de Mortal Kombat. Quand l’argent arrive, les étrangers, la télé et les téléphones intelligents. C’est terminé, ils ne veulent plus marcher 50 km pour aller chercher de l’eau. Ils veulent visiter le monde, avoir des loisirs et se laisser grossir la bedaine devant la télé comme nous autres.

Seul avec son égo c’est bon de consommé. C’est des douceurs sans douleur. Mais à long terme on doit contrôler ses pulsions pour assurer notre longévité et notre bonne santé. La biodiversité c’est sur que ça l’a du sens. Même au niveau capitaliste de la chose, tout le monde est d’accord pour dire que plus il y a d’offres et de diversité plus les choses et les individus se dynamisent et s’enrichisse mutuellement.

Avec beaucoup de pays du tiers monde et de pays en voie de devenir plus riche est de transformer ses classes très pauvres en famille à revenu moyen. Des endroits très peuplé et privé de luxe depuis la nuit des temps comme La Chine, l’Indonésie, le Myanmar, Le Laos, plusieurs pays d’Afrique, le Mexique et le Brésil. Il vaudrait mieux-être de bon conseiller et même grand frère. Ses pays émergeant ont besoin d’une aide éclairé pour faire des choix intelligents et non impulsifs devant les offres privées et commerciales qui viendront les solliciter avec des valises à poigné doré.

Les intérêts privés et personnels ont déjà créé des désastres tailler à la tronçonneuse et laissé une poignée de peanut à la place de ressource luxuriante. Dans des pays désorganisés, avec peu d’éducation, des gouvernements corrompus, des paysans pauvres se voyant offrir une fortune éphémère et empoisonnée.

Comment peut-on préserver le patrimoine mondial vert de façon équitable pour tous ? Comment aider sans prendre seulement nos intérêts en ligne de compte et en ne jouant pas les mythomanes qui détiennent la vérité ?

http://www.slate.com/articles/health_and_science/medical_examiner/2013/03/worst_air_pollution_in_the_world_beijing_delhi_ahwaz_and_ulaanbaatar.html

http://www.guardian.co.uk/environment/blog/2013/jan/17/lethal-air-pollution-asia-cities

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