Royce White est un joueur frustrant. Talentueux comme peu, très physique, puissant et doté d'un sens du jeu et de la passe rares pour un élément de sa carrure, il a cette saison l'occasion de faire taire ses détracteurs qui le charrient pour son omniprésence sur les réseaux sociaux et son absence des terrains à cause de problèmes mentaux.
Dans une équipe des Sixers qui luttera d'arrache-pied pour franchir la barre des 15 victoires, il pourrait s'imposer et devenir le « point power-forward » qui manque au panorama NBA depuis la retraite de l'ex-déménageur des Knicks Anthony Mason, à savoir un petit ailier fort musculeux avec une mentalité de meneur de jeu.
« J'ai été transféré à Philadelphie et c'est là que ma carrière me mène, donc on verra. J'espère que je pourrais y jouer et être productif »
Drafté par Houston en 16ème position de la Draft 2012, c'est un euphémisme que de dire qu'il a déçu lors de son année Rookie. Refusant de jouer et de s'entraîner tant qu'une cellule médicale pour problèmes mentaux ne serait créée, il s'est mis à l'écart d'un groupe pourtant à l'orée de grandes choses au regard du travail effectué par le GM Daryl Morey ces dernières saisons.
Ayant perdu son bras de fer avec une franchise texane qui n'a jamais cédé au chantage et l'a envoyé à Philadelphie contre un futur choix de draft, White, à la fois magnanime et revanchard, a voulu partir la tête haute en créant le « Royce White Institute of Mental Health », un établissement basé à Houston qui dispensera de soins basiques en plus de soins dentaires et des troubles mentaux.
Une façon comme une autre d'ériger un monument en son nom dans la ville de son ancienne franchise...
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