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Kittyz run the city 4 : graff en l’air

Par Agd Mag

Aujourd’hui nous chevauchons nos vélos et nous voilà parties pour 1h45 de périple aventureux ! Direction Teufelsberg sous un soleil de plomb. Cette fois-ci, nous sommes accompagnées de trois amis graffeurs.

Nous sommes arrivés, enfin presque… Reste encore l’ascension !

Ca y est, nous y sommes. Teufelsberg (qui signifie la « Montagne du Diable ») se situe dans l’ancien Berlin –Ouest. Cette colline est un Schuttberg (colline réalisée avec des gravats), elle fut érigée après la Seconde Guerre mondiale par les Alliés et recouvre une ancienne université militaire nazie.

Nous avançons un peu dans ce lieu étrange, à la frontière du terrain vague. Quelques tessons de bouteilles et guirlandes en papier sont les dernières marques laissées d’une récente soirée arrosée !

La ballade se poursuit, quand face à nous s’imposent d’énormes tours surmontées de boules géantes. Nous avons devant nous une des plus grandes station d’espionnage américaine construite en RFA qui cessa ses activités après la chute de la RDA et du mur de Berlin.

Quelques escaliers à monter et nous pénétrons enfin dans l’inquiétant bâtiment. La première salle, sans murs, procure un premier petit vertige. En fait il y a bien des murs, mais au milieu de la salle! On croirait que leur seule utilité est d’accueillir les peintures des graffeurs. Et attention, pas de tag timide, nous avons droit à un musée de fresques toutes plus impressionnantes les unes que les autres, colorées et fraichement posées. Caméra installée, petit public formé, rayon de soleil entrant, la peinture peut commencer.

Les 3 protagonistes (franco allemands) se concentrent pendant deux heures et demie sur l’élaboration de leur chère signature. Plus un bruit, quelques clics clacs d’appareils photos de temps en temps, le spray règne, résonnant dans cette halle majestueuse. Plus tard, curieuses, nous nous aventurons plus haut dans la station désaffectée : la vue est subjuguante. Berlin se révèle alors telle une forêt géante. Peur du vide? S’abstenir!

Les barrières n’existent plus entièrement et le sol praticable est mince.

Au tout dernier étage, l’étape finale : l’acoustique envoutante de la «géode» blanche… Un bon spot pour se défouler, hurler, taper du pied ou improviser un concert de canettes et cailloux avec des inconnus.

Retour chez les peintres, le soleil enveloppe totalement la pièce, on touche le paradis. Robokop, Trim et Peryf fignolent les derniers détails, c’est l’heure de rentrer, une heure et demie de vélo nous attendent pour rentrer au centre de Berlin.

On aimerait garder cet endroit secret, mais ça semble déjà trop tard.

Capture d’écran 2013-08-27 à 23.01.34


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