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Intervention en Syrie impopulaire. Analyse des contradictions.

Publié le 02 septembre 2013 par Micheltabanou

Aujourd'hui, une éventuelle action militaire en Syrie reste impopulaire. 64% des Français y sont hostiles. La Syrie n'est pas le Mali. Au Mali il fallait aider les maliens à se débarrasser des djihadistes. Le but de l'intervention française était précis! et surtout rencontrait l'assentiment de la nation. Les buts de guerre pour une intervention en Syrie sont imprécis, pour ne pas dire contradictoires : punir Bachar, en finir avec son système, mais sans le destituer, a dit le chef de l'Etat. Je n'y comprends rien. Comment en finir avec un régime tout en le laissant en place? C'est assez contradictoire. Effectivement il faut  recentrer un discours présidentiel sur la nécessité d'une lutte contre la prolifération des armes chimiques. Mais en attendant la France est dans l'attente d'une décision américaine, attente du bon vouloir des américains seuls maîtres du calendrier et de la décision des frappes et cette attente renforce les allusions de plus en plus claires d'une France à la remorque... Le refus éventuel des américains laisserait la France seule à s'engager dans une opération et cela est bien entendu le scénario catastrophe par excellence! Du côté du débat parlementaire de plus en plus demandé Jean-Marc Ayrault va éteindre l'incendie allumé par Harlem Désir en rencontrant cet après-midi les principaux dirigeants des groupes parlementaires. La polémique lancée par Harlem Désir avec son allusion à un esprit munichois brandi en menace envers les responsables politiques demandant un débat est du plus mauvais effet. Elle est déplacée et outrancière et place le gouvernement dans une situation périlleuse


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