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Critiques Séries : The Booth at the End. Saison 2. BILAN.

Publié le 03 septembre 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

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The Booth at the End // Saison 2. 5 épisodes.
BILAN


Après une première saison étrange mais avec ses faiblesses, la seconde salve d'épisodes gomme petit à petit le côté un peu mécanique de l'histoire. Les 5 épisodes de la saison 2 gagnent donc en fluidité et le téléspectateur en intérêt. La mise en abyme est assez étrange mais permet justement au téléspectateur de se demander si lui aussi pour régler un problème dans sa vie serait capable de faire appel à cet homme et accepter une mission. On ne sait pas réellement ce qu'il se passe en dehors du diner et c'est alors les paroles des gens qui se retrouvent face à cet homme qui vont nous indiquer comment tout cela fonctionne. Alors certes, il y a des intrigues moins passionnantes que d'autres mais au fil des épisodes elles prennent toutes un sens et surtout trouve des points communs avec d'autres intrigues que l'on nous a raconté précédemment. C'est un peu comme si les envies de chacun avaient des conséquences sur la vie des autres. Bien entendu, tout au long des épisodes certains vont commencer à avoir d'autres exigences que celle de départ soit parce qu'ils n'arrivent pas à aller au bout d'une mission difficile soient car ils se rendent compte que ce n'est pas ce qu'ils voulaient.
Xander Berkeley reste ce personnage morne et austhère. Cela donne à la série un vrai côté mystérieux. On ne sait pas qui il est réellement ni les points qui lui confère son livre mais le tout est assez bien orchestré. La mécanique de The Booth at the End est donc assez intelligente. Ce qu'il y a de bien avec la saison 2 et son côté beaucoup plus fluide c'est que l'on s'intéresse donc plus facilement aux personnages et l'on se rend compte que finalement on pourrait nous aussi être dans ce cas. Qui n'a jamais rêvé d'être immortel ? Qui n'a jamais eu envie de changer de vie ? Qui n'a jamais eu envie de voir des personnes de sa famille heureuses ? Qui n'a jamais eu envie de guérir quelqu'un que l'on aime par tous les moyens ? Des questions désespérées mais une solution : cet homme mystérieux au fond d'un diner. Les destins de chacun s'entrecroisent et donnent alors un ensemble particulièrement jouissif et efficace. The Booth at the End finie alors par devenir une série troublante mélangeant dans la tête du téléspectateur fiction et réalité.

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L'autre bonne idée de la saison 2 est le personnage de Doris. Elle va se retrouve face à notre homme mystérieux qui va lui demander d'utiliser le livre... sur lui. C'était une bonne idée surtout qu'elle va forcément avoir ses conséquences aussi bien pour lui que pour elle qui va pouvoir demander quelque chose en retour. Le cliffangher est assez jouissif et je ne sais pas si l'on aura l'occasion de voir une saison 3 afin de développer cet aspect de The Booth at the End. Une histoire d'amour entre Doris et cet homme est-elle réellement possible et quelle implication pourrait-elle avoir dans l'histoire désormais ? Par ailleurs, nous passons tout de même 23 minutes dans le même lieu et ce pendant 5 épisodes sans pour autant que l'on ne se rende compte de ce qu'il se passe sous nos yeux. Je trouve ça brillant finalement. Même si The Booth at the End n'est pas parfaite (certaines intrigues comme celle de cette femme qui, au fil de sa mission, se rend compte qu'elle veut arrêtée car elle est déjà comblée ne sont pas assez prenantes) mais elle a cet avantage de donner au téléspectateur un électrochoc.
Créée par Christopher Kubasik, qui a déjà travaillé sur des jeux de rôles, on peut alors se rendre compte que son esprit est réellement tourné vers le test des gens. Jusqu'où est-vous prêt à aller pour que vos rêves se réalisent finalement ? Le but n'est pas de nous filer des scènes d'action à tire larigot mais simplement de nous offrir une sorte de micmac intelligent d'histoires et de dialogues savoureux. La saison 2 réussi son pari, notamment en intégrant un élément différent (Doris) à la première saison et faisant un peu évoluer la mécanique.
Note : 7/10. En bref, une saison 2 beaucoup plus étrange et fascinante.


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