Une fois n'est pas coutume, c'est Leclerc qui est venu chez moi. Pas plus tard que l'autre soir. Via I-télé. Y'avait Michel-Edouard himself. L'homme à qui je verse quelques centaines de deniers chaque mois pour nourrir les miens.
Il était là, voix claire, sourire facile, comme servi sur un plateau. La chemise cool, le “ouais” ultrabrite, un gars proche de moi, assurément. Il est venu m'expliquer tout ce qui ne va pas en France en matière de distribution et de grandes surfaces. Et me dire tout ce qui va aller mieux avec les nouvelles lois. Son combat est mon bonheur, je l'ai bien compris.
Il est à l'aise dans son numéro, le gaillard. Pédagogue. Si j'ai bien compris, lui va aller mieux puisqu'il pourra enfin négocier les prix avec les fournisseurs (sic) et donc moi j'irai mieux puisque je bénéficierai de ces négociations. Un bonheur pouvant en cacher un autre, Michou a aussi expliqué que les petites épiceries aussi allaient pouvoir revivre (ou survivre, je ne sais plus). Chouette la vie, vive le caddy !
Je me suis senti un consommateur compris. Pour ne pas dire choyé. J'y retourne samedi.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble